Auteur : Liz Braswell
Éditeur : Hachette Heroes
Nombre de pages : 323
Catégorie : Fantasy
Prix : 16,90€
Pourquoi ce livre ?
Parce que je l’ai gagné lors d’un concours de nouvelles.
Pour le #ColdWinterChallenge.
Aladdin est un vaurien.
Comme les autres habitants d’Agrabah, un pays pauvre, le jeune homme tente tant bien que mal de survivre. La princesse Jasmine, quant à elle, est sur le point de subir un mariage arrangé. Elle ne désire qu’une chose : échapper à son destin, découvrir ce qui se cache derrière les murs du palais.
Mais tout bascule lorsque le conseiller du sultan, Jafar, prend subitement le pouvoir. À l’aide d’une lampe étrange dotée de pouvoirs extraordinaires, l’effrayant personnage tente de briser les lois de la magie, de l’amour, et de la mort. Désormais, Aladdin et la princesse déchue doivent unir le peuple d’Agrabah et mettre au point une rébellion pour faire tomber un dictateur avide de pouvoir, qui menace de déchirer le royaume…
Ceci n’est pas l’histoire d’Aladdin telle que vous la connaissez. C’est une histoire de pouvoir. De révolution. D’amour. Une histoire où un seul détail peut tout changer.
J’ai apprécié cette version d’Aladdin, bien plus sombre quand ce n’est pas le héros qui garde la lampe… De même, avoir une Jasmine forte était bien agréable ! Toutefois, j’ai été déçue et attristée par le destin de certains personnages. Quant à la fin, bien qu’en accord avec tout le reste, elle m’est apparue un peu fade.
L’histoire :
Celle du règne magique d’un dictateur.
L’histoire d’une princesse qui apprend à connaître son peuple.
Une histoire d’amour.
Les personnages :
Jasmine est la fille unique du sultan. Ce dernier se faisant vieux, il lui cherche un prétendant afin de la marier… qu’elle le veuille ou non. Face à cette injustice, la princesse fuit et apprend à connaître le peuple dirigé par son père. Peu à peu, la jeune femme évolue, jusqu’à devenir une sultane digne de ce nom… en tout cas pour son peuple ! Et puis, il faut dire qu’elle veut devenir l’héroïne.
Aladdin est un vaurien qui ne vole que pour se nourrir et partage souvent son butin avec son singe Abu et les enfants des rues. Le jour où il rencontre, sans le savoir, la princesse Jasmine, sa vie bascule. Contraint de voler pour un vieillard une lampe à huile, puis pris dans l’éboulement d’une grotte magique, il ne doit sa vie qu’à un tapi volant. Dès son retour à Agrabah, il aidera Jasmine à destituer le dictateur Jafar.
Jafar, grand vizir du sultan en place, n’aspire qu’à une chose : être sultan à la place du sultan. Et c’est ce qu’il parvient à faire grâce à la lampe magique et au génie qu’elle renferme. Mais Jafar nourrit des rêves de pouvoir qui vont au-delà d’Agrabah. Il aspire à être aimé, adulé. Il aspire à briser les lois de la magie, à devenir le plus grand sorcier de tous les temps. Et il semble en bonne voie pour réussir…
La plume de l’auteur :
Dans un récit au passé et à la troisième personne, Liz Braswell nous conte une autre version de ce Disney bien connu. Elle part en effet du postulat que Jafar a obtenu la lampe dès le début et s’en est bien sûr servi à des fins maléfiques… Cela transforme bien évidemment l’histoire et la rend beaucoup plus sombre.
On apprécie aussi l’héroïne forte que devient Jasmine au fil des pages. L’évolution de cette princesse est vraiment réussie.
Une réécriture cohérente et sombre d’Aladdin. Et si l’on apprécie la place que prend Jasmine, on regrette que certains personnages perdent la leur…
L’histoire : 4/5 Les personnages : 3,5/5 L’écriture : 4/5 Mon appréciation : 3/5
Total : 14,5/20