Auteur : Ophélie Bruneau
Éditeur : Le Chat Noir
Nombre de pages : 334
Catégorie : Fantastique
Prix : 19,90€
Pourquoi ce livre ?
Parce que la couverture me plaisait énormément.
Parce que j’avais adoré un livre du même auteur.
Parce qu’il m’a été dédicacé au salon « Fantasy en Beaujolais ».
Parce que ce mois-ci, je participe à l’événement « Un mois, une maison, un achat » dédié aux éditions du Chat Noir.
Empire Britannique, 1873, sur l’île Bourbon hantée par les diwas, des créatures magiques, imprévisibles et dangereuses.
Lisha Payet, retirée toute petite à sa famille, a grandi sur l’île Maurice voisine. Quatorze ans plus tard, elle revient à Bourbon pour y devenir une parfaite épouse victorienne, sous l’œil critique de la bonne société saint-pauloise.
C’est sans compter le conflit qui éclate sur l’île. Prise malgré elle dans ce soulèvement, Lisha devra choisir son camp. Famille adoptive ou liens du sang ? Obéissance ou transgression ? Ami d’enfance ou officier à la beauté troublante ? Si encore elle ne jouait que sa propre vie ! Mais l’île Bourbon, à travers sa dernière fée, lui a confié son destin et celui de toutes les créatures qui l’habitent.
Du battant des lames au sommet des montagnes, Lisha en apprendra plus qu’elle ne l’aurait souhaité sur les diwas, les hommes et sur elle-même.
« Elle avait voulu laisser Kala en dehors de son escapade afin de lui éviter des problèmes, mais ce faisant, elle avait causé plus de tort qu’elle n’en avait épargné. Quand cesserait-elle d’accumuler les mauvais choix ? »
Une lecture qui m’a pris un certain temps, mais que je n’ai pas moins appréciée. De fait, malgré la naïveté de l’héroïne, j’ai adoré marcher à ses côtés et vivre toutes ses péripéties. Car, bien que le flegme anglais soit cité dans de nombreux passages, la jeune épouse victorienne est finalement très active !
L’histoire :
Celle de la haute société victorienne dans les colonies.
L’histoire d’une île que certains voudraient indépendante.
Le destin de créatures magiques qui se mêle à celui des humains.
Celle de la haute société victorienne dans les colonies.
L’histoire d’une île que certains voudraient indépendante.
Le destin de créatures magiques qui se mêle à celui des humains.
Les personnages :
Elisabeth (Lisha) Payet est une jeune fille naïve qui se réjouit de se marier à un inconnu pour pouvoir vivre la vie d’une parfaite épouse victorienne. Au début, elle voit dans la tenue de son foyer une tâche difficile qu’elle devra surmonter. Mais elle est bien loin de la vérité et retombera brutalement dans la réalité lorsque les événements se précipiteront et qu’elle devra faire bien plus pour sa propre survie, mais aussi pour celle de l’île.
Jocelyn Turpin est un ami d’enfance de Lisha. Comme elle, il a été enlevé à sa famille alors qu’il était tout petit. Et comme Lisha, il doit revenir sur l’île pour « montrer l’exemple ». Mais à la différence de la jeune fille, il n’y va pas pour se marier, mais pour reprendre l’entreprise familiale. À cause de Lisha, il va se retrouver lui aussi confronté à un destin différent de celui auquel il s’était préparé.
Kala Euphrie est la femme de chambre de Lisha, mais elle va très vite devenir son amie, et bien plus encore ! Cette jeune métisse toujours enjouée est-elle seulement humaine ?
Jocelyn Turpin est un ami d’enfance de Lisha. Comme elle, il a été enlevé à sa famille alors qu’il était tout petit. Et comme Lisha, il doit revenir sur l’île pour « montrer l’exemple ». Mais à la différence de la jeune fille, il n’y va pas pour se marier, mais pour reprendre l’entreprise familiale. À cause de Lisha, il va se retrouver lui aussi confronté à un destin différent de celui auquel il s’était préparé.
Kala Euphrie est la femme de chambre de Lisha, mais elle va très vite devenir son amie, et bien plus encore ! Cette jeune métisse toujours enjouée est-elle seulement humaine ?
La plume de l’auteur :
Délicate et parfois même désuète, l’écriture d’Ophélie Bruneau se prête parfaitement à son histoire. Son récit, à la troisième personne et au passé, met parfaitement en scène la société victorienne des îles. Mêlant le vrai au faux, l’auteur nous sert une uchronie qui n’a pas de fantastique que le genre !
Délicate et parfois même désuète, l’écriture d’Ophélie Bruneau se prête parfaitement à son histoire. Son récit, à la troisième personne et au passé, met parfaitement en scène la société victorienne des îles. Mêlant le vrai au faux, l’auteur nous sert une uchronie qui n’a pas de fantastique que le genre !
Un roman où la délicatesse parvient à servir une action parfois bien funeste.
L’histoire : 3,5/5 Les personnages : 4/5 L’écriture : 4/5 Mon appréciation : 3,5/5
Total : 15/20
