Skraeling – 1
Scénario : Thierry Lamy
Dessin : Damien Venzi
Editeur : Ankama Editions
Nombre de pages : 110
Catégorie : BD
Prix : 14,90€
Pourquoi ce livre ?
Pour ses consonances allemandes.
Parce qu’il me donnait l’impression de traiter de la Seconde Guerre Mondiale façon steampunk fantastique.
Parce que le scénariste me l’a dédicacé.
Le soldat Köstler est un chien de guerre dévoué au Weltraum, immense état fasciste qui maintient sous son joug une population servile et fanatisée.
Mais au cours d’une bataille meurtrière, il découvre la peur face à la mort. Ce sentiment inédit l’amène peu à peu à remettre en cause son dévouement au régime.
Comment vivra-t-il alors son affectation dans la plus cynique, la plus brutale, la plus fanatique des unités : celle des skraelings ?!
Une histoire dans laquelle il ne m’a pas été aisé d’y entrer, mais qui, une fois les dix-vingt premières pages, se lit facilement.
L’histoire :
Un excellent soldat qui, malgré sa race, se voit affecté dans une unité d’élite.
La guerre, le sang, la torture…
Les personnages :
Köstler, le personnage principal, est un soldat « métèque » qui n’a cependant pas son pareil. Comme diraient ses frères d’armes : si tu veux rester en vie, reste avec Köstler. Comme tous les soldats, il admire les skraelings, cette unité d’élite du Weltraum. Aussi croit-il rêver lorsqu’il y est affecté. Mais entre rêve, cauchemar et idéalisme, Köstler va découvrir bien des choses sur le commando skraeling.
Autour de Köstler gravitent bon nombre de soldats. Pour la plupart, ils sont racistes et s’en prennent sans relâche au chien de guerre, au « métèque ».
Vers la fin de la BD, une femme semble prendre une place plus importante dans l’histoire… A suivre lors des tomes suivants j’imagine.
La plume et le pinceau des auteurs :
Skraeling est une BD steampunk bien sanglante, sans être gore, et les auteurs nous le font bien sentir. Tout d’abord par les couleurs choisies, tantôt rouge – orangé, tantôt noir et blanc. Ensuite bien sûr, il y a ce sang versé, mais sans jamais lire un « bang » ou un « pan », ce qui fait que l’on est parfois surpris par la tournure que prenne les événements.
Les bulles ne sont pas trop grandes, qu’il s’agisse de bulles de dialogue ou de bulles de narration. Quant au dessin, il met l’accent sur l’horreur de la guerre.
Une BD sanglante et violente relatant d’une guerre qui fait penser à celle des Nazis.
L’histoire : 3/5 Les personnages : 3,5/5 L’écriture et le dessin : 3,5/5 Mon appréciation : 3/5
Total : 13/20