Déhiscence

Auteur : Maria J. Romaley

 

Editeur : Rebelle

 

Nombre de pages : 278

 

Catégorie : Fantastique

 

Prix : 18€

 

 

 

Parce que j’avais acheté le premier tome à une rencontre littéraire.

Parce que ce premier opus m’avait bien plu.

Parce que j’avais rencontré l’auteur.

 

A l’heure des choix, Tara et ses Protecteurs sont confrontés à plus d’un mystère : une créature étrange, une sinistre Prophétie et de nouveaux protagonistes qui entrent dans la danse macabre emportant ceux qui prennent la mauvaise décision.

Lorsque les frontières entre le bien et le mal se brouillent, à qui Tara peut-elle faire confiance pour sauver son fils de la menace qui pèse sur lui ?

Sera-t-elle prête à tout sacrifier, y compris la vie de celui qu’elle aime ?

Comment survivre lorsque l’Âme de la Nuit est déjà là ?

 

 

 

J’avais adoré le premier opus de l’âme de la nuit, voilà pourquoi j’avais fait l’acquisition de ce second tome. Et si la première partie m’a un peu déçue par son manque d’action, la seconde m’a emportée avec elle telle une tornade s’emparant du moindre grain de poussière !

 

Une histoire d’amour entre un ange et une humaine.

La volonté de survie de cette humaine, pour elle, pour son fils, pour son âme liée.

Et la découverte du passé, d’une sorte de mythologie des Devas et des Asuras (Anges et Démons). Passé qui, bien sûr, explique les faits présents.

 

Tara est une trentenaire, mère d’un enfant précoce à qui elle tient comme à la prunelle de ses yeux. Mal à l’aise dans sa peau avec ses quelques kilos en trop, elle n’en revient pas qu’un Deva, un ange, l’aime autant qu’elle peut l’aimer. Âme de lumière, c’est à dire humaine marquée par le Destin et pouvant, à sa majorité, être transformée en Deva, Tara est également au cœur d’une prophétie qui pousse les Asuras à la poursuivre.

Daegan, le Deva dont Tara est éperdument amoureuse, est un Combattant âgé de 950 ans. Malgré l’amour incommensurable qu’il éprouve pour sa « petite humaine » comme il aime l’appeler, il n’ose la toucher vraiment, de peur d’être envahi par un trop plein de sentiments et de céder à la Rage, ce qui le transformerait en Asura. Or, depuis sa transcendance, il n’a de cesse de combattre ces démons. Coûte que coûte, il protègera son âme liée.

Kallian et Lucie sont deux Devas Protecteurs. Mari et femme, le premier est le calme incarné tandis que la seconde est une petite fée pétillante de vie. Ensemble, et avec l’aide de Daegan, cela va sans dire, ils protègent Tara des Asuras.

Quant aux personnages secondaires que sont Miguel, l’ami de Tara, Kaël, son fil, Cyril, son ex-mari et Patte-Blanche, une chatte de gouttière (enfin ça, c’est ce que l’on veut nous faire croire !), ils permettent à l’histoire de ne pas se dérouler dans une sorte de huis clos et lui donnent même du relief.

Enfin, pas mal de nouveaux dans cet opus avec notamment la tempétueuse Shana, une Combattante transcendée par Daegan.

 

Fidèle au premier tome, Maria J. Romaley titre chacun de ses chapitres par un seul et unique mot pour lequel elle commence par donner la définition et son sens en psychiatrie ou psychologie. Puis, tel des extraits de journaux, elle s’invite dans la tête de personnages choisis (souvent Tara et Daegan, mais aussi Shana ou Patte-Blanche) lui permettant d’écrire son récit à la première personne. Ce récit écrit au passé se déroule dans un court laps de temps d’environ un mois, entre janvier et février.

 

 

 

Un livre qui peut se lire sans avoir lu le premier tome puisqu’une âme bien intentionnée nous en fait un résumé au début. Une histoire d’amour et de passion dans laquelle chaque protagoniste a son importance. Et malgré une première partie un peu longuée à mon goût, je recommande chaudement ce roman !!!

 

 

 

L’histoire : 4/5     Les personnages : 5/5     L’écriture : 5/5     Mon appréciation : 4/5

 

 

 

 

Et pour ceux que ça intéresse, voici ce que j’avais pensé du premier opus :