Les Dragons de la Cité Rouge

Auteur : Erik Wietzel
Éditeur : Bragelonne
Nombre de pages : 384
Catégorie : Fantasy
Prix : 8,20€

Pourquoi ce livre ?
Pour le #magicarium.
Parce que je l’avais sur Kindle.

Chroniques

Le prince héritier de Redfelt a été enlevé.
La rançon ? Une épée magique : elle retiendrait prisonnières les âmes des dragons qui ont failli réduire Redfelt en poussière trois siècles plus tôt.
Mais les émissaires royaux disparaissent avec la lame. La reine Éline se tourne alors vers son ancien amant : Alec Deraan. Officier autrefois promis à un brillant avenir, il est désormais un chasseur de primes, tourmenté par un lourd secret… Troublé par ses retrouvailles avec une souveraine qu’il lui est interdit d’aimer, Alec accepte la quête à contrecœur et s’envole vers des contrées lointaines. Le temps presse : les dragons de l’épée pourraient se réveiller et achever la destruction interrompue il y a trois cents ans.

Je n’ai malheureusement pas réussi à m’immerger dans cette histoire, mais on ne peut pas dire que je l’ai détestée non plus.

L’histoire :
Celle d’un chasseur de prime.
L’histoire d’un enlèvement.
Une histoire de magie et de dragons.

Les personnages :
Alec Deraan est un gitan chasseur de prime. Il y a une dizaine d’année, il a quitté son poste d’officier dans l’armée de Redfelt sans donner d’explication. Lorsque son ancienne amante, aujourd’hui devenue reine, lui demande son aide, il la lui donne… mais il doute sans cesse de ce qu’il fait. Agit-il pour l’argent qu’elle lui promet ? Ou bien pour le souvenir qu’il a d’elle et les sentiments qu’il semble encore éprouver ?
Shen Sey est une entité féminine qui vient en aide à Alec lorsqu’il l’appelle. Mais son aide est soumise à un pacte qu’ils ont conclu il y a des années, et elle a un prix bien lourd à payer. En dehors de cela, tout comme Alec, c’est une guerrière hors pairs.
Arkan est l’ami et le dragon d’Alec. Il n’apprécie pas beaucoup Shen Sey et n’hésite pas à le faire savoir. Car oui, dans ce roman, les dragons peuvent parler. En revanche, ce que ne peut pas faire Arkan, c’est cracher du feu…
Éline est la reine du royaume de Redfelt. D’après le Conseil, elle est une reine faible qui doit être mise à l’écart pour le bien du royaume. Mais ce qui fait la faiblesse d’Éline, c’est l’amour pour son fils, c’est aussi ses liens avec un sorcier et un gitan, mais également sa volonté de ne pas entrer en guerre contre les autres royaumes malgré leur réarmement.

La plume de l’auteur :
Dans un récit au passé et à la troisième personne, Erik Wietzel nous plonge dans un monde de fantasy avec plusieurs royaumes et peuplades. Ceux-ci ne sont pas toujours très développés, évitant peut-être les longueurs que l’on trouve dans le genre de la fantasy adulte.
Si on a de l’action avec la recherche de l’héritier, les nombreux combats, mais aussi les diverses péripéties vécues par les protagonistes, on a également des séquences plus calmes lors desquelles les héros se posent des questions. Le rythme n’est donc pas vraiment soutenu, ce qui laisse peut-être aussi le temps au héros de respirer entre deux batailles.

Un roman de fantasy avec peu de descriptions pour lequel je suis assez mitigée…

L’histoire : 3,5/5     Les personnages : 3,5/5     L’écriture : 3/5     Mon appréciation : 3/5

Total : 13/20

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