Auteur : Nina Gorlier
Éditeur : Chat Noir
Nombre de pages : 118
Catégorie : Gothique
Prix : 12€
Pourquoi ce livre ?
Pour le #assassinsbookschallenge
Pour le #pumpkinautumnchallenge
Parce que je voulais découvrir l’autrice pour autre chose que de la revisite de contes…
Sur un terrain désolé, comme à l’écart du monde, s’érige une maison. Une vieille bâtisse inquiétante. Pour la seule occupante des lieux, Miranda, cette demeure représente tout ce qu’elle a toujours connu. Fantasque et romanesque, rêveuse et réservée, l’adolescente tue le temps et sa solitude.
Jusqu’au jour où d’autres arrivants prennent possession de la maison… Cette famille laisse la jeune fille dans un désintérêt relatif – à l’exception d’Allen, le fils du couple Stanford. Malgré l’indifférence du nouveau venu, Miranda sent éclore en elle des sentiments inconnus, aussi volcaniques qu’obsédants.
Mais entre Allen et elle s’érigent le poids du passé, la méfiance d’une rivale et la présence d’un monstre qui rôde sans cesse autour d’elle. Peu importe : pour écrire l’histoire dont elle rêve et tromper sa solitude, Miranda est prête à tout…
J’ai bien aimé cette histoire car elle place le lecteur dans une nouvelle perspective : celle du fantôme qui hante la maison.
L’histoire :
Celle d’une jeune fille vivant seule dans une maison.
L’histoire d’une famille qui y emménage.
Une histoire d’amour et de fantôme…
Les personnages :
Miranda est une jeune fille solitaire, mais pas vraiment par choix. Sa mère est partie sans vraiment se retourner. Et avant cela, elle avait du mal à accepter l’amitié entre sa fille et sa meilleure amie. Seule dans sa maison, Miranda voudrait pourtant qu’on lui prête attention, qu’on la voie, qu’on l’aime. Mais comment y parvenir ?
Allen est une jeune homme rêveur. S’il étudie le droit, ce n’est pas par choix mais pour jouer les bons fils. En secret, dans sa chambre, il écrit des poèmes et des chansons.
La plume et l’univers de l’autrice :
À travers cette novella contée au passé et à la première personne, Nina Gorlier nous plonge dans un huis clos à l’ambiance gothique. Ici, peu de noirceur, mais beaucoup de langueur, de contemplation, ainsi que le quotidien d’une adolescente esseulée. Ses premiers émois également.
L’écriture à la fois poétique et nostalgique s’adapte parfaitement à une narratrice née à la fin du XIXème siècle.
Le point de vue choisi par l’autrice est intéressant : on découvre une histoire de fantôme… du point de vue de celui-ci, un peu à la manière du film « Les Autres ».
Un roman court, gothique et légèrement contemplatif, contenant les premiers émois d’une jeune fille.
L’histoire : 4/5 Les personnages : 4/5 L’écriture : 4,5/5 L’univers : 4/5