Éditeur : Elan Sud
Nombre de pages : 283
Catégorie : Contemporain
Prix : 19€
Pourquoi ce livre ?
Parce que l’auteur m’avait convaincue lors d’une rencontre.
Parce qu’il m’a été dédicacé.
Pour le #coldwinterchallenge.
Dans une cité de banlieue, Lucie, seule fille d’une fratrie de cinq enfants, doit compenser l’absence de ses parents. Sa grande passion : grimper, souvent et partout… Elle vit intérieurement l’univers de l’alpinisme. Son monde semble s’ouvrir, mais c’est le mercredi blanc.
Des sommets de béton aux cimes enneigées, la jeune fille nous fait vivre une aventure emplie d’humanité et de dépassement.
« Le mercredi suivant décida d’arriver au milieu d’un froid intense et d’un brouillard épais, glacé, presque pâteux ; un mercredi blanc. »
Le premier chapitre m’a un peu déroutée, j’avais l’impression que l’auteur, rencontré en salon, m’avait un peu trompée… La suite m’a prouvé que non ! On suit bien cette jeune fille de banlieue, handicapée et pourtant adepte de la grimpe. On la retrouve dans les bons comme les mauvais moments. On vit avec elle ses joies, ses peurs, sa construction et sa reconstruction. Alors même si je n’ai pas trouvé le côté un peu fantastique je m’étais imaginé, j’ai trouvé ce livre très intéressant.
L’histoire :
Celle d’une jeune fille qui aime escalader.
L’histoire d’un accident.
Une histoire de construction et de reconstruction.
Les personnages :
Lucie est une jeune collégienne de quatorze ans. Bien qu’elle soit quelque peu handicapée par une jambe plus courte que l’autre, elle adore grimper. Les murs d’escalade, bien sûr, mais aussi les échafaudages présents dans sa cité de banlieue. À côté de cela et suite à la disparition de son père, elle aide sa mère à tenir le foyer, où elle habite avec ses quatre frères (le cinquième, plus âgé, étant parti).
Sophie est la mère de Lucie. Elle enchaîne plusieurs boulots pour pouvoir subvenir aux besoins de toute la famille, ce qui n’est pas chose aisée. Elle est donc rarement à la maison et l’autorité revient souvent à sa fille.
Léon est le meilleur ami de Lucie. Contrairement à elle, il est plutôt pataud. Toutefois, même sans parler, les deux adolescents se comprennent toujours. Et, quoi qu’il arrive et quelle que soient les nouvelles relations de son amie, il sera toujours là pour elle.
La plume de l’auteur :
Dans un récit au passé et à la troisième personne, Dominique Lin narre ici l’équivalent d’une année scolaire d’une jeune fille en construction. À travers ce récit, il aborde de nombreux thèmes tels que le handicap, mais aussi la construction donc, la reconstruction après un accident, le deuil… Le tout sans jamais tomber dans le « pathos ».
Une intéressante tranche de vie adolescente.
L’histoire : 4/5 Les personnages : 3,5/5 L’écriture : 3,5/5 Mon appréciation : 3,5/5
Total : 14,5/20