Le ballet des ombres

Les chroniques de Hallow – 1
Auteur : Marika Gallman
Éditeurs : Bragelonne & Milady
Nombre de pages : 408
Catégorie : Fantastique
Prix Bragelonne : 20€
Prix Milady : 8,20€
Prix Kindle : 5,99€
Pourquoi ce livre ?
Parce que c’était une relique de ma PAL.
Parce que je cherchais de l’urban fantasy.
Parce que je l’avais eu pour 0,99€.
Parce que l’auteur est Suisse.
Abby est capable d’absorber l’énergie des gens qui l’entourent, pouvoir tombé en désuétude après la disparition des dieux et don elle ne se sert que pour dévaliser des galeries d’art. Son destin lui échappe lorsqu’elle se rend compte que son dernier casse était un piège, que son maître chanteur n’a rien d’humain et que le flic qui la traque est immunisé à son don. Quelle est la véritable nature de ces hommes ? Et surtout, comment les combattre ? Des questions auxquelles Abby devra répondre rapidement si elle veut survivre à cette semaine infernale.
J’ai mis près d’un mois à lire ce livre… ce qui est énorme étant donné qu’il est certes long, mais pas non plus d’une longueur incommensurable ! Pourtant, on ne peut pas dire que ce roman m’ait déplu… pas plus qu’on ne peut prétendre qu’il m’ait plu. J’ai accroché aux personnages bien ficelés et à leurs caractères bien trempés (même si je trouve que tout ce qui arrive à l’héroïne en si peu de temps est « un peu gros »), à l’univers inédit créé par l’auteur et à sa plume teintée d’humour ; mais je n’ai pas aimé être dans l’incompréhension. Car, tout comme la narratrice de cette histoire et, accessoirement l’héroïne, je n’ai pas tout compris. Dès le début, j’avais un certain nombre de questions, nombre qui n’a fait qu’augmenter et, hélas, trop peu de réponses sont venues. Et moi, ça me dérange. J’aime que l’on ouvre des portes, mais j’aime surtout quand l’auteur nous donne les clés pour les refermer. Ce qui n’est pas le cas ici. Ou seulement à la toute fin du roman (et encore…), mais j’ai trouvé ça long : près de 400 pages sans savoir où j’allais, ni pourquoi, ni comment.
L’histoire :
Celle d’une voleuse et d’un policier.
L’histoire d’un vol qui tourne mal.
Une histoire de pouvoirs.
Les personnages :
Abby est le surnom de l’héroïne. Absolument 😉 Elle a la trentaine et est la patronne d’une boutique de mariage, celle-là même que tenait sa mère avant de décéder. Mais son activité favorite n’est pas de se terrer dans son bureau pendant que son employée, Lupita, fait tout le boulot. Non, elle préfère de loin travailler avec son père et son frère, être l’Ombre qui parcourt la ville de Hallow à la recherche de larcins, petits et grands. Pour ce faire, rien de tel que de pouvoir prendre l’énergie des gens, les faisant tomber dans l’inconscience pour une bonne demi-heure !
Harrison, le petit frère d’Abby, est un geek, un vrai. Dans l’entreprise familiale (celle de l’Ombre), il est celui qui œuvre devant les ordinateurs ou derrière les caméras. Il est très doué dans ce qu’il fait, mais aussi dans l’art de perdre des heures de vie sociale dans un jeu vidéo. Et gare à celui ou celle qui le dérangera en pleine partie !
John Smith est un homme intriguant, influent… mais surtout inexistant. Tout comme Abby (ou même Harrison, grand passionné de Star Wars), le nom qu’il porte n’est pas le sien. Et, tout comme elle, il œuvre dans l’ombre… à ceci près qu’il semble fait de cette ombre ! En effet, cet individu qui n’a rien d’humain est entouré d’une aura des plus noires et oppressantes.
Christopher Wallace, alias Wally (mais ne gare à vous si vous l’appelez ainsi !) est un flic de Hallow… l’un des rares à être intègre dans cette sombre ville. C’est d’ailleurs cela qui va attirer Abby et, comme le papillon devant la flamme, il se pourrait bien qu’elle se brûle les ailes. Pourquoi ? Parce que Wally est un flic tenace et perspicace, mais aussi parce qu’il fait partie des rares personnes à être immunisé au don de la jeune femme.
La plume de l’auteur :
Comme je l’ai dit un peu plus haut, la narratrice de cette histoire n’est autre qu’Abby, l’héroïne des Chroniques de Hallow. À travers elle, Marika Gallman nous fait découvrir un monde sombre et inquiétant quant aux créatures qui le peuplent. Le tout avec des touches d’humour et d’ironie qu’elle place dans la bouche de son héroïne.
L’histoire prend donc place dans Hallow, une ville que j’aurais situé en Suisse s’il n’y avait pas eu un détail, en fin de roman, me faisant plutôt penser aux USA. Elle se déroule sur une semaine seulement et est narrée au passé.
Un premier tome qui nous plonge dans un univers inédit d’urban fantasy. Une héroïne qui nous fait vivre son histoire de l’intérieur… mais aussi son questionnement.
L’histoire : 3/5     Les personnages : 4/5     L’écriture : 4/5     Mon appréciation : 2,5/5
Total : 13,5/20

Je vous invite à lire