Auteur : Robin McKinley
Éditeur : Pocket
Nombre de pages : 246
Catégorie : Fantasy
Prix : 7,50€
Pourquoi ce livre ?
Parce que c’est un cadeau.
Parce qu’il revisite mon conte préféré.
Parce qu’il me faisait de l’œil depuis un moment.
Vous croyez connaître l’histoire de la Belle et la Bête ? Pourtant, celle-ci ne commence pas par “Il était une fois…”.
Belle ne l’est pas, belle ; la grâce et le charme sont allés à ses deux sœurs. Son prénom, elle le doit à son esprit et à l’ironie de la vie. Mais peu lui importe, elle fuit les mondanités et n’a que faire des robes élégantes. Elle leur préfère les vieux livres et les longues cavalcades. L’atout de Belle, c’est son fort caractère, qui lui sera bien utile. Car son père est ruiné.
Bientôt, ils partent pour le Nord, cette étrange contrée où vivent lutins, sorciers et dragons.
Et là-bas, la Bête se cache…
Un jour et demi… C’est le temps qu’il m’a fallu pour lire ce livre. Et encore, c’est parce que je me suis retenue !!! Car tout comme le chef d’œuvre de Disney, cette revisite m’a plu au-delà du raisonnable. Pourquoi ? Parce que j’y ai retrouvé ce que j’aime tant dans le dessin animé ; cette douceur, cet amour des livres… Mais aussi parce que j’y ai retrouvé le conte originel de madame Leprince de Beaumont ; en plus développé. Et encore parce que j’y ai vu des touches du film de 2014 avec Vincent Cassel et Léa Seydoux ; un film poétique à souhait.
Bref, sans mauvais jeu de mots, on peut dire que j’ai dévoré Belle comme une Bête^^
L’histoire :
Celle d’un lieu enchanté.
L’histoire d’une Belle… et d’une Bête.
Une histoire d’amour.
Les personnages :
Belle, dont le véritable prénom est Honneur, est la plus jeune fille d’un riche marchand. C’est elle qui, petite, a choisi de se rebaptiser Belle. Hélas, en grandissant, elle est devenu tout sauf belle. Au contraire, elle est petite avec des mains si grandes pour elle qu’elle en est maladroite. De même, ses pieds démesurés la rende encore plus gauche. Mais la bonté de ses sœurs et de son père rende tout cela supportable. Surtout qu’elle préfère s’intéresser aux livres et à son cheval, Grandcœur.
Grâce et Espérance sont les deux sœurs aînées de Belle. Et contrairement à leur cadette, elles sont ravissantes. Mais contrairement à ce que l’on peut lire ou voir dans d’autres histoires de la Belle et la Bêtes, les deux jeune filles sont d’une grande bonté, pleine d’amour pour leur prochain. Tout en appréciant la vie à la ville, bien entendu.
Le père de Belle, Grâce et Espérance est un riche marchand. Contrairement à ses filles nées dans l’opulence, il a dû gravir les échelons en créant son entreprise. Il s’est lui-même hissé en haut de la société. Et cela le rend humble. Hélas, le destin joue contre lui et il va être ruiné… puis persécuté par une Bête qui veut lui prendre sa fille.
La Bête quant à elle est terrifiante… pas tant à cause de sa carrure d’ours (encore que) ou de sa crinière de lion. Non, le plus terrifiant dans cette Bête est encore son regard si humain, planté sur un être si bestial. Et pourtant, malgré son insistance auprès de Belle (chaque soir, il lui demande si elle veut l’épouser), il reste d’une grande bonté.
La plume de l’auteur :
Le récit se fait au passé, à la première personne. De fait, c’est Belle qui narre son histoire au fil des pages. Toutefois, ce point de vue n’enlève rien au fait que ce roman est un véritable conte. Lieux enchantés et enchanteurs, beauté, mystère, magie, malédiction, amour. Tout y est, tout prend place petit à petit. Malgré les semaines, les mois et les années qui passent, cette histoire se situe hors du temps. Et le lecteur se laisse volontiers plonger dans cet ailleurs indéterminé.
Un délicieux conte romanesque. Un récit qui ravira tous les fans de l’histoire originelle… mais aussi de ces diverses revisites ! À lire absolument !!
L’histoire : 4,5/5 Les personnages : 4,5/5 L’écriture : 4,5/5 Mon appréciation : 5/5
Total : 18,5/20