Troisième Humanité – 3
Auteur : Bernard Werber
Editeur : Albin Michel
Nombre de pages : 585
Catégorie : SF
Prix : 22,90 €
Pourquoi ce livre ?
Parce que Bernard Werber est mon écrivain préféré.
Parce que cette nouvelle trilogie m’a rappelé celle des fourmis.
7 joueurs, 7 visions du futur. Le but ultime de chacun : s’imposer.
Et si un 8ème joueur venait tout bouleverser ?
La Terre n’a pas dit son dernier mot…
J’avais beaucoup aimé les deux premiers tomes de cette trilogie, et j’ai tout autant aimé ce dernier opus. Cependant, j’avoue que la fin m’a un peu laissée sur ma faim…
L’histoire :
Pour reprendre les termes de l’auteur, je dirais que c’est une histoire d’astéroïdes et de guerres.
Dans un premier temps, on assiste à la solitude des protagonistes.
Puis viennent les rencontres : entre humains, entre humains et MH (Micro-Humains), mais aussi entre les humains et la Terre, et entre les MH et l’astéroïde Théïa 13.
Ensuite viennent les bilans de ces rencontres.
Bilans à partir desquels on peut entamer une communication entre les protagonistes cités ci-dessus (exception faite de Théïa 13).
Puis, lorsque la communication a abouti, alors on croit en une histoire d’amour.
Mais on perd ses illusions suite à une mise en perspective.
Enfin, je dirais que c’est une histoire d’évolution.
Les personnages :
David Wells, dernier adulte vivant de la lignée des Wells souvent utilisée par son auteur et créateur, campe un professeur immobile au début. Mais, poussé par sa compagne qui le force à partir, David va prendre son envol et reprendre des travaux permettant l’avancée de l’humanité… reste à savoir laquelle ! 😉
Les MH, dont Emma 109 et Emma 666 sont les deux représentantes, cristallisent à proprement dit la troisième humanité. Elles sont plus petites (17 cm), plus féminines (leur population n’ayant que peu de MH hommes) et vivent moins longtemps (entre 10 et 15 ans en moyenne). Alors que la première veut que son peuple se fasse sa place à côté des humains, la seconde veut leur faire la guerre afin qu’il ne reste que des MH… voire d’autres espèces MH plus évoluées.
Le docteur Hypatie Kim est une étudiante sélectionnée par le professeur Wells pour son projet de communication avec Gaïa à l’aide des pyramides. Elle aussi va aider David à prendre son envol en lui faisant partager son projet.
Gaïa, la terre. Si, dans les premiers tomes, elle se contentait de nous faire part de ses impressions quant à sa vie et aux espèces qui la peuplent, elle devient ici un personnage à part entière grâce à la communication qu’elle établit avec David et Hypatie. Elle devient active, et son activité devient connue de tous !
Enfin, Stanislas Drouin, président de l’ONU et ancien président français, Tchang et Jaffar, présidents belliqueux de la Chine et de l’Iran et tous les autres présidents des 199 Etats répertoriés représentent les humains et la volonté de leur espèce.
La plume de l’auteur :
Fidèle au procédé qu’on lui connait, Bernard Werber alterne dans son roman des passages relatant l’histoire de ses personnages avec des passages de l’Encyclopédie de Savoir Relatif et Absolu rédigée par Edmond Wells, l’ancêtre de David.
Son récit écrit au présent permet au lecteur d’être pris dans l’histoire dès les première lignes lorsque l’auteur s’adresse à lui en ces termes : « AVERTISSEMENT Cette histoire se déroule dans un temps relatif et non dans un temps absolu. Elle se déroule exactement vingt ans après l’instant où vous ouvrirez ce roman et commencerez à le lire. »
Les passages relatant l’histoire des protagonistes autres que Gaïa sont rédigés à la troisième personne, tandis que ceux reléguant la voix de la Terre sont écrit à la première personne.
Un roman qui peut se lire sans que son lecteur ait lu les deux premiers tomes. Toutefois, je recommande à tous de lire… tout Werber ! Mais pour revenir à La Voix de la Terre, c’est du grand Werber. Pour moi, il est revenu ici (avec sa trilogie de la Troisième Humanité) aux sources, à ce qui a fait que je l’ai aimé. Ces MH, ce sont un peu comme des fourmis… mais en plus humains.
L’histoire : 5/5 Les personnages : 5/5 L’écriture : 5/5 Mon appréciation : 4,5/5
Total : 19,5/20
Et pour ceux que ça intéresse, voici ce que j’avais pensé des deux tomes précédents :