Artefacts – 1
Auteur : F. H. Eiffel
Éditeur : Éditions Underground
Nombre de pages : 396
Catégorie : Fantastique
Prix Kindle : 1,99€
Pourquoi ce livre ?
Dans le cadre de mon soutien aux Éditions Underground durant le mois de juin.
Parce que j’aime les histoire de sorcières.
Dans les sombres cachots de l’inquisition, les sorcières de Salem sont en proie au doute et à la terreur. Les juges sont là, prêts à leur arracher leurs secrets par le feu et la souffrance. Venus du présent, deux jeunes garçons vont se lancer dans une folle course contre la montre. Ils devront prendre garde de ne pas altérer la ligne temporelle. Entraînés dans la lutte sans merci que se livrent deux forces qui les dépassent, ils vont être confrontés aux mystères des origines. Premier tome d’une saga qui vous transportera bien au-delà de l’espace et du temps, offrant une vision nouvelle de la magie et de la sorcellerie, au cœur de la dualité Satan-Lucifer.
J’avoue avoir été très déçue par ce roman. En effet, après ma première découverte chez cette maison d’édition, je m’attendais à quelque chose d’également décalé, quelque chose que j’apprécierait… Eh bien non hélas. J’ai été perdue par les trop nombreux personnages et les descriptions trop longues. je dois même avouer avoir parfois lu en diagonale et quasiment sauté des petits passages pour en finir plus rapidement avec ma lecture. Non, définitivement, je n’ai pas aimé…
Je vais toutefois essayer d’en faire une chronique assez objective.
L’histoire :
Celle des sorcières de Salem.
L’histoire de leur procès et de leur réaction.
Les prémices de deux histoires d’amour.
Une histoire de sauts dans le temps.
Les personnages :
Tituba était une esclave noire rusée et intelligente, amatrice de sorcellerie. Mais aux suites d’un procès lors duquel elle est accusée d’être une adoratrice de Satan, et d’un bond dans le temps, elle va devenir une Déesse redoutée et en mal de vengeance.
Les autres sorcières sont à mon goût beaucoup trop nombreuses pour qu’on puisse les lister toutes, et, surtout, pour qu’on leur attribue de réel traits de caractère personnels. Il y a Irma, Némésis de Tituba et Élue, la vieille Rebecca, les sœurs Samantha et Stéphanie… et bien d’autres mais je ne me les rappelle plus.
Alexis et Nicolas sont deux frères venus du présent. Et si le premier est un jeune homme, le second n’est encore qu’un ado de 16 ans et en possède l’impétuosité et la fougue. Hélas, je trouve qu’ils arrivent un peu tard dans l’histoire : Alexis au chapitre 6 et son frère au chapitre 7.
Pour finir sur les personnages, je dirais que c’est souvent « je t’aime – moi non plus » entre eux… Ils y enchainent les trahisons et les preuves d’amour.
La plume de l’auteur :
Le roman de F. H. Eiffel se divise en 17 chapitres que j’ai pour la plupart trouvés assez longs. Bien qu’elle se déroule en grande majorité dans le passé, l’histoire est contée au présent par un narrateur extérieur, centrant son récit tantôt sur un personnage, tantôt sur un autre.
La part laissée aux dialogues est assez grande par rapport aux descriptions (je dirais 2/3 – 1/3), et à cause des trop nombreux personnages, on ne sait pas toujours tout de suite qui parle. Quant aux descriptions, elles sont parfois beaucoup trop longues, perdant ainsi le lecteur.
Enfin, pour finir sur une touche positive, même si cela n’a pas été pour me plaire, je dirais que l’auteur parvient hélas très bien à nous faire ressentir l’horreur et la terreur que les « sorcières de Salem » ont ressenti lors de leur procès.
Un livre dans lequel je ne suis pas rentrée et que je me suis plus ou moins forcée à finir (car non, je n’abandonne jamais un livre !).
L’histoire : 3/5 Les personnages : 2,5/5 L’écriture : 2,5/5 Mon appréciation : 1/5
Total : 9/20
