Auteur : Cécile Guillot
Éditeur : Le Chat Noir
Nombre de pages : 105
Catégories : Novella & Fantastique
Prix : 12€

Pourquoi ce livre ?
Pour le #assassinsbookschallenge.
Parce qu’il m’avait été dédicacé en salon.
Parce que j’avais vu beaucoup d’avis positifs.

Chroniques

États-Unis, années 20.

Hazel aime écrire des histoires horrifiques et rêve de devenir écrivain. Son cœur bat pour sa jolie voisine, Blanche. Mais quand ses parents découvrent ses diverses inclinations, ils s’en indignent et décident de la faire internet à Montrose Asylum.
Là-bas, elle rencontre la fougueuse Jo et la fragile Lulla. Toutes les trois vont suivre la mystérieuse berceuse qui s’élève la nuit, les menant au sein d’un jardin abandonné…

J’ai bien aimé cette petite lecture même si quelques passages sont assez difficiles. Le mélange d’horreur et d’onirisme ainsi que l’émancipation de la femme sont les thématiques qui m’ont le plus plu.

L’histoire :
Celle d’une jeune femme aux rêves inatteignables.
L’histoire d’un jardin abandonné et de ce qu’il y cache.
Une histoire de psychiatrie et d’émancipation.

Les personnages :
Hazel Bloom est une jeune femme en âge de se marier, mais dont les préoccupations sout tout autres ! Elle aime écrire des histoire horrifiques dans son journal et rêve de les voir publier. Quant à ses sentiments, ils vont à sa voisine Blanche… Hélas, sa famille, à l’image de la société dans laquelle elle vit, n’accepte rien de tout cela. Enfermée à l’asyle, elle devra tout faire pour en sortir.
Josephine Foley, qui préfère qu’on l’appelle Jo, est enfermée à Montrose Asylum depuis longtemps à cause de son côté femme émancipée. En effet, elle est de celles qui affirment que la femme est l’égale de l’homme. Si elle pouvait, elle participerait aux manifestations qui vont en ce sens… Hélas, elle est enfermée là où elle ne peut agir.
Lulla est une jeune femme fragile, elle aussi enfermée à l’asyle. En ce qui la concerne, c’est un handicap qui la rend soi-disant inapte à vivre en société… Elle parle peu et craint la plupart des gens, qu’ils soient patientes, infirmières ou médecins.

La plume de l’autrice :
Dans un court récit au passé et à la première personne, Cécile Guillot nous plonge dans un univers à la fois réaliste, horrifique et onirique qui pointe du doigt le statut de la femme dans les années 20 ainsi que les traitement psychiatriques qu’on faisait subir à celles qui ne suivaient pas le chemin tracés par la société patriarchale.
L’héroïne étant férue d’écriture et de littérature, des extraits de poèmes ainsi que des références aux autrices de l’époques jalonnent ce texte.
On est ici en présence de femmes enfermées et maltraitées sous prétexte qu’elles souhaitent être elles-mêmes. Le monde dans lequel elles évoluent ici est sombre par bien des aspects, mais également rempli d’espoir.

Un court roman féministe, entre rêve horrifique et terrible réalité.

L’histoire : 4,5/5     Les personnages : 4,5/5     L’écriture : 4,5/5     Mon appréciation : 4/5

Total : 17,5/20