Auteur : Aurélie Mendonça
Éditeur : Rebelle
Nombre de pages : 245
Catégorie : Fantastique
Prix : 15€
Pourquoi ce livre ?
Parce qu’il m’a été dédicacé.
Parce que ça faisait un moment qu’il prenait la poussière sur ma PAL.
Parce que je n’avais jamais lu d’histoire de zombies.
Depuis le début de l’humanité, la fine fleur des guerrières, les Nécrocides, contrecarrent les Maîtres Zombies dans leurs plans de domination du monde.
Jusqu’à la dernière génération, les lignées de tueuses s’en sortaient plutôt bien, et aucune Apocalypse ne fut à déplorer. Puis arrive Evangeline Rose. Née dans une famille où se sont brillamment illustrées toutes les précédentes tueuses, Evy peine à marcher dans leurs pas. Ne devant sa survie qu’à une chance insolente, c’est pourtant sur sa génération que va peser le plan final des Maîtres. Pour son plus grand malheur, elle devrait mettre de côté shopping et écriture de romans pour se consacrer à la mission qui fait d’elle une Nécrocide.
Mais allez sauver le monde avec un Microbe dans le tiroir.
J’ai beaucoup aimé cette lecture détonante qui m’a fait penser à un mélange de Buffy avec les jeux de consoles dans lesquels on explose du zombie. C’est peut-être un peu bizarre dit comme ça, mais en fait, on se prend vite à l’intrigue, et on s’attache à cette héroïne trop chanceuse.
Pour ma part, il n’y a guère que la fin avec laquelle je n’ai pas trop accroché, bien qu’elle soit parfaitement raccord avec le reste du bouquin.
L’histoire :
Celle d’une Apocalypse zombie à enrailler.
L’histoire d’une Tueuse qui ne se sent pas à sa place.
Mais aussi l’histoire de sa famille…
Les personnages :
Evangeline Rose, dite Evy, est une Nécrocide, une Tueuse de zombies. Contrairement aux autres Tueuses, et surtout contrairement à celles de sa famille, Evy est tout sauf douée. Pourtant, elle n’a pas le choix et mène son combat comme elle peut… et surtout grâce à la chance (ou à la Magie) qui semble toujours être de son côté.
Sophie et Elanore sont la grand-mère et la mère d’Evy. Si l’une est plutôt douce et encline à trouver des compromis, la seconde a fait une pitoyable mère à laquelle Evangeline n’a aucune envie de ressembler.
Quant à Marco, le frère d’Evy, j’avoue n’avoir pas tout saisi sur son identité… Il fait un allié parfait à la Tueuse, mais on ne peut s’empêcher de se demander le pourquoi du comment en ce qui concerne son existence. Cela rajoute du mystère à l’histoire et en fait, ça rend très bien.
La plume de l’auteur :
Les 33 chapitres d’Aurélie Mendonça alternent avec des extraits de journaux de Nécrocides. Ainsi, si les chapitres sont rédigés à la troisième personne et au passé, les journaux sont au présent et à la première personne. Cela crée une certaine dynamique et permet d’entrevoir l’histoire sous différents prismes.
Quant à l’écriture en elle-même, elle est pleine d’humour et l’action se marie parfaitement aux émotions.
Un livre qui se lit bien et vite. Le meilleur moyen de découvrir la littérature zombiesque !
L’histoire : 4/5 Les personnages : 3,5/5 L’écriture : 4/5 Mon appréciation : 3,5/5
Total : 15/20
Plutôt tentant !
Oui hein^^