Auteur : Syhaey
Éditeur : Les Filles de Gyptis
Nombre de pages : 151
Catégorie : YA
Prix : 15€
Pourquoi ce livre ?
Parce que c’était un SP.
Pour enfin découvrir la plume de Syhaey.
Pour le #pumpkinautumnchallenge.
C’est une vallée close où coule une rivière abreuvant moulins à papier et traditions ancestrales ; où la roue entraîne fière, les bruyants pilons et le rythme des saisons.
Léonie et Célestin reprennent l’entreprise familiale et les traditions afférentes. Si Célestin suit les traces de son père provençal et prie le dieu unique, Léonie, à l’instar de sa mère britannique, honore la déesse. Le chemin, pavé de doutes et d’embûches, les conduit vers l’âge adulte, celui où les codes sociaux freinent les désirs profonds.
Le temps d’un cycle, Syhaey entraîne le lecteur vers une quête plus personnelle, où le respect de l’autre est la clé de l’harmonie.
J’ai plutôt bien aimé ce roman pour son aspect « découverte de la mythologie celtique », mais aussi parce qu’il se passait tout près de chez moi, dans des lieux que je connais bien.
L’histoire :
Celle de deux religions qui se font face.
L’histoire d’un moulin à papier.
Une histoire d’amour aussi 💕
Les personnages :
Léonie est une jeune femme qui, avec son frère, reprend la charge du moulin familial après le décès du père. Tout comme sa maman, elle pratique la religion celte mais est consciente que ce n’est pas l’unique religion. Cependant, elle a appris à pratiquer à part et, lors de ce récit, elle va commencer à s’ouvrir aux autres et notamment à celles et ceux qui croient aussi au mythes celtiques.
Célestin, le frère de Léonie, s’occupe de confectionner le papier au moulin. Contrairement à sa soeur, il est de religion chrétienne. Toutefois, il accepte que Léonie ait d’autres pratiques, à partir du moment où elle s’adonne à son culte dans la serre, comme leur mère avant elle.
Paul est un barde, lui aussi de religion celte. Il souhaite apprendre l’italien pour retranscrire au mieux les poèmes de Pétrarques. Contrairement à Léonie, Paul connait quelques conflits religieux, notamment avec le Père Eugène ainsi que sa propre tante.
La plume de l’autrice :
Dans un récit au présent et à la troisième personne, Syhaey s’attache à nous faire suivre chacun de ses personnages principaux, aussi bien dans leur évolution personnelle que dans leur travail. Et tout cela au rythme des saisons, chacune séparée par une illustration signée Loreen N.
L’écriture fluide mêlant poésie, chansons et récit narratif rend accessible les bases de la mythologie celte.
L’histoire d’amour prend le temps de s’installer. La région et la religion sont bien mises en valeur.
Un roman de terroir qui ouvre sur les mythe celtiques.
L’histoire : 4/5 Les personnages : 3,5/5 L’écriture : 3,5/5 Mon appréciation : 3,5/5