Auteur : Léti
Éditeur : Éditions Underground
Nombre de pages : 410
Catégorie : Fantastique
Prix Kindle : 4,99€
Pourquoi ce livre ?
Pour soutenir les Éditions Underground dans le cadre de l’événement « un mois, une maison, un achat ».
Parce que la couverture me plaisait bien… tout comme la quatrième de couv’ !
Supposons que notre monde ne soit pas le seul.
Supposons qu’il en existe un autre pour recueillir les âmes des défunts.
Supposons maintenant que l’équilibre se brise, que ces deux mondes se mêlent et s’emmêlent, que les démons s’échappent des Enfers, que les morts enfantent des vivants…
Une guerre éclate entre deux camps immortels. Pour l’un, un seul objectif : rétablir sur le trône l’Ashura, la Reine des Démons. L’autre tentera d’empêcher que la nouvelle élue y parvienne.
Au cœur de ce conflit, une adolescente, préoccupée par ses propres problèmes, ignore tout de sa destinée.
Mais son existence va bientôt basculer, des batailles se déclarer et le sang devra couler…
Trouvera-t-elle une raison de vivre suffisamment forte pour la pousser à tenter de sauver toutes ces âmes en perdition ?
Car chacun a le droit de goûter à la vie, tant qu’il ne l’a pas encore perdue.
Supposons qu’il en existe un autre pour recueillir les âmes des défunts.
Supposons maintenant que l’équilibre se brise, que ces deux mondes se mêlent et s’emmêlent, que les démons s’échappent des Enfers, que les morts enfantent des vivants…
Une guerre éclate entre deux camps immortels. Pour l’un, un seul objectif : rétablir sur le trône l’Ashura, la Reine des Démons. L’autre tentera d’empêcher que la nouvelle élue y parvienne.
Au cœur de ce conflit, une adolescente, préoccupée par ses propres problèmes, ignore tout de sa destinée.
Mais son existence va bientôt basculer, des batailles se déclarer et le sang devra couler…
Trouvera-t-elle une raison de vivre suffisamment forte pour la pousser à tenter de sauver toutes ces âmes en perdition ?
Car chacun a le droit de goûter à la vie, tant qu’il ne l’a pas encore perdue.
« — Je suis Rocky !
— Rocky ?…
J’entends un grand bruit. De la vaisselle qui se brise ?… Et un type arrive en courant – et en se cassant la figure au passage…
— TA ! TA TA TA ! TA TA TA ! TA TA !
Il tombe. Ou plutôt, il se vautre lamentablement.
Oui, je dis ça parce qu’il y a des gens qui pensent qu’il est possible de ne pas se vautrer lamentablement. Et ce n’est pas tout à fait faux… C’est vrai, c’est beaucoup plus classe, par exemple, de tomber d’un cheval qui a complètement déliré et qui vous a balancé dans un ravin que de glisser de l’autre côté en montant dessus, non ?
Mais bon, revenons à nos moutons. À l’arrivée… fracassante de celui que nous nommerons « l’individu », les marins se sont tous mis à hurler d’un coup, en cœur.
— DJY ! LA FERME !
Un… un taré ? Oui, sûrement… Il n’y a qu’un allumé qui peut se vautrer juste pour pouvoir chanter Eye Of the Tiger en entendant le nom Rocky. »
— Rocky ?…
J’entends un grand bruit. De la vaisselle qui se brise ?… Et un type arrive en courant – et en se cassant la figure au passage…
— TA ! TA TA TA ! TA TA TA ! TA TA !
Il tombe. Ou plutôt, il se vautre lamentablement.
Oui, je dis ça parce qu’il y a des gens qui pensent qu’il est possible de ne pas se vautrer lamentablement. Et ce n’est pas tout à fait faux… C’est vrai, c’est beaucoup plus classe, par exemple, de tomber d’un cheval qui a complètement déliré et qui vous a balancé dans un ravin que de glisser de l’autre côté en montant dessus, non ?
Mais bon, revenons à nos moutons. À l’arrivée… fracassante de celui que nous nommerons « l’individu », les marins se sont tous mis à hurler d’un coup, en cœur.
— DJY ! LA FERME !
Un… un taré ? Oui, sûrement… Il n’y a qu’un allumé qui peut se vautrer juste pour pouvoir chanter Eye Of the Tiger en entendant le nom Rocky. »
J’ai été très agréablement surprise par cette lecture. Vraiment ! Car au début, je ne l’ai prise que pour soutenir la maison d’édition citée un peu plus haut, mais qu’au final, j’ai passé un super moment avec ce roman parfaitement décalé.
Il n’y a qu’un truc qui m’a chiffonnée un peu, c’est les interventions de la narratrice. Car oui, elle intervient lors de dialogues avec ses personnages et je trouve ça inutile et dérangeant. Mais bon, c’est un style comme un autre… enfin je crois, car moi, c’est la première fois que je vois ça.
Il n’y a qu’un truc qui m’a chiffonnée un peu, c’est les interventions de la narratrice. Car oui, elle intervient lors de dialogues avec ses personnages et je trouve ça inutile et dérangeant. Mais bon, c’est un style comme un autre… enfin je crois, car moi, c’est la première fois que je vois ça.
L’histoire :
… est complètement farfelue.
C’est celle d’une jeune fille parfaitement asociale destinée à devenir la Reine des Démons.
Des histoires d’Anges de la Mort.
Une histoire où l’on apprend la valeur des sentiments aussi.
C’est celle d’une jeune fille parfaitement asociale destinée à devenir la Reine des Démons.
Des histoires d’Anges de la Mort.
Une histoire où l’on apprend la valeur des sentiments aussi.
Les personnages :
Yosei, qui va rapidement se faire appeler Nigiri, est destinée à devenir la prochaine Reine des Démons. Mais elle est avant tout une jeune fille perdue, qui ne sait pas aimer parce qu’on ne lui a jamais montré comment faire. Rejetée par ses parents, son frère et ses camarades de classe, elle n’a de cesse de traiter tout le monde d’idiot et de souvent vouloir tuer ceux qui l’entourent. Sans compter qu’elle n’arrête pas de se plaindre, ce qui est assez énervant. Pourtant, au fil du roman, elle va apprendre ce que c’est que d’aimer, d’amour et d’amitié.
Toushirô est en effet le premier envers qui elle va commencer à éprouver d’autres sentiments que de la haine. Mais le jeune homme aux cheveux blancs n’est à ses côtés que pour l’empêcher de monter sur le trône, tuant ceux qui voudraient l’aider, elle.
Quant à Djy, de son vrai nom Daisuke Junichirô Yoichi, c’est un personnage vraiment atypique. Mon personnage préféré car aussi complet que mystérieux. Malgré son physique de jeune homme de 18 ans, il est fan des barbapapas et ne cesse d’avoir des réflexions de gamin. Toutefois, dans certains moments, il arbore un visage sérieux et pour certains terrifiant.
Yosei, qui va rapidement se faire appeler Nigiri, est destinée à devenir la prochaine Reine des Démons. Mais elle est avant tout une jeune fille perdue, qui ne sait pas aimer parce qu’on ne lui a jamais montré comment faire. Rejetée par ses parents, son frère et ses camarades de classe, elle n’a de cesse de traiter tout le monde d’idiot et de souvent vouloir tuer ceux qui l’entourent. Sans compter qu’elle n’arrête pas de se plaindre, ce qui est assez énervant. Pourtant, au fil du roman, elle va apprendre ce que c’est que d’aimer, d’amour et d’amitié.
Toushirô est en effet le premier envers qui elle va commencer à éprouver d’autres sentiments que de la haine. Mais le jeune homme aux cheveux blancs n’est à ses côtés que pour l’empêcher de monter sur le trône, tuant ceux qui voudraient l’aider, elle.
Quant à Djy, de son vrai nom Daisuke Junichirô Yoichi, c’est un personnage vraiment atypique. Mon personnage préféré car aussi complet que mystérieux. Malgré son physique de jeune homme de 18 ans, il est fan des barbapapas et ne cesse d’avoir des réflexions de gamin. Toutefois, dans certains moments, il arbore un visage sérieux et pour certains terrifiant.
La plume de l’auteur :
Le récit de Léti se divise en trois parties, chacune divisée en chapitres. Et ces chapitres, ce sont les personnages qui les racontent, à la première personne donc, et au présent. On a vraiment l’impression d’être dans leur tête, même s’il leur arrive d’interagir avec le lecteur. Les seules fois où l’on se sent hors du livre – ou plus précisément en train de lire un livre -, ce sont les fois où la narratrice intervient. Surtout que, si je me souviens bien de mes cours, le narrateur, c’est justement celui qui raconte l’histoire. Mais bon, passons…
J’ai lu quelque part que le style de Léti fait beaucoup penser aux mangas. Je n’en lis pas, et n’ai pas regardé d’animé depuis un bon moment, mais il est vrai que certaines situations pourraient sans doute s’y apparenter.
Enfin, il y a cette jungle… ce monde dans lequel débarque Yosei dans la seconde partie qui fait qu’on se dit « l’auteur est complètement taré »… Mais en fait non, elle parvient très bien à nous faire comprendre, au fil de son récit, où elle veut en venir et surtout, où l’on se trouve.
Le récit de Léti se divise en trois parties, chacune divisée en chapitres. Et ces chapitres, ce sont les personnages qui les racontent, à la première personne donc, et au présent. On a vraiment l’impression d’être dans leur tête, même s’il leur arrive d’interagir avec le lecteur. Les seules fois où l’on se sent hors du livre – ou plus précisément en train de lire un livre -, ce sont les fois où la narratrice intervient. Surtout que, si je me souviens bien de mes cours, le narrateur, c’est justement celui qui raconte l’histoire. Mais bon, passons…
J’ai lu quelque part que le style de Léti fait beaucoup penser aux mangas. Je n’en lis pas, et n’ai pas regardé d’animé depuis un bon moment, mais il est vrai que certaines situations pourraient sans doute s’y apparenter.
Enfin, il y a cette jungle… ce monde dans lequel débarque Yosei dans la seconde partie qui fait qu’on se dit « l’auteur est complètement taré »… Mais en fait non, elle parvient très bien à nous faire comprendre, au fil de son récit, où elle veut en venir et surtout, où l’on se trouve.
Un roman parfaitement décalé, à la fois drôle et attendrissant.
L’histoire : 3,5/5 Les personnages : 4/5 L’écriture : 3,5/5 Mon appréciation : 4/5
Total : 15/20