Éditeur : Livresque
Nombre de pages : 313
Catégories : Bit-Lit & Romance
Prix : 19,90€
Pourquoi ce livre ?
Parce qu’il traite le mythe de la comtesse sanglante.
Pour aider les éditions Livresques.
Paris, hiver 1898.
Un comtesse hongroise inconnue, dénommée Elizabetha Bathory, devient la reine des nuits de la capitale. Les hommes se pressent autour d’elle, attirés par sa beauté et son aura si particulière. En dépit de ses préventions, Lord Sandigham, aventurier et grand amateur de femmes, ne lui résiste pas plus que les autres. Or, peu à peu, il s’affaiblit, prenant la torpeur qui l’envahit comme un effet secondaire de l’opium qu’il fume. Pourtant, des rêves sanglants où Elizabetha lui lacère la peau pour lui sucer le sang le hantent.
Le matin les dissipe sans appel : nulle blessure n’est visible. Sandingham s’acharne donc à ne pas croire… jusqu’à ce que sa réalité bascule.
J’ai beaucoup aimé ce roman, que ce soit l’histoire, la plume de l’autrice ou bien encore la mise en page ! On a ici une interprétation du vampire dans tout ce qu’il a de plus sensuel et monstrueux, le tout distillé par une femme et non un homme. Les seules choses que je regrette un peu sont le manque de bains de sang (au sang littéral) et les notes de bas de page.
L’histoire :
Celle d’une femme fatale.
L’histoire d’un envoûtement.
Une histoire d’amour et de sang.
Les personnages :
Elizabetha Bathory est une comtesse hongroise récemment installée sur Paris. C’est en jouant les courtisanes auprès d’un riche banquier qu’elle a pu s’installer dans la capitale, et c’est par d’étranges et envoûtantes séances de spiritisme qu’elle va s’imposer face à toutes les autres femmes. Profondément féministe et libre, elle sait utiliser ses atouts à son avantage, et sans jamais se dégrader.
Lord Sandigham est un homme à femmes tout autant qu’un homme à opium. Cartésien, il écume les fumeries et les bordels de la capitale. S’il ne comprend pas l’engouement qu’ont ses pairs pour la comtesse, il va pourtant rapidement tomber dans ses filets. Toutefois, il n’est pas comme les autres et, s’il se débrouille bien, son destin à ses côtés ne sera pas non plus identique à celui des autres hommes…
La plume de l’autrice :
Dans un récit au passé et à la troisième personne, Orezza D’Antes parvient toutefois à plonger son lecteur tantôt dans la tête de la comtesse, tantôt dans celle du Lord. On a accès à leurs pensées, à leurs courriers… Mais l’autrice parvient tout de même à laisser planer un certain mystère au-dessus de ses personnages et de son histoire. La plume est délicate et piquante à la fois, monstrueuse et raffinée… à l’image de cette revisite du mythe du vampire.
Un récit vampirique où la femme est mise en avant, où le monstrueux côtoie l’hypnotique.
L’histoire : 4,5/5 Les personnages : 4,5/5 L’écriture : 4,5/5 Mon appréciation : 4,5/5
Total : 18/20