Auteur : Laurent Salipante
Éditeur : Marathon Éditions
Nombre de pages : 421
Catégorie : SF
Prix : 19,90€
Pourquoi ce livre ?
Pour le #pumpkinautumnchallenge.
Pour le #faunchallenge.
Pour découvrir une nouvelle ME.
Parce que l’auteur avait su me convaincre.
Dans un monde en déclin où l’eau est devenue le bien le plus précieux, les destins singuliers d’une poignée d’hommes et de femmes s’entrecroisent et s’accomplissent au prix du sang.
Baraka, le maraudeur visionnaire, rêvera-t-il encore longtemps d’atteindre les étoiles ? Hedi, le faux médecin utopiste, acceptera-t-il de se salir les mains pour bâtir la communauté pacifique dont il rêve ? Eleanor parviendra-t-elle à faire de sa fille une survivante et Amira à fuir la secte des Rédempteurs ? Abel, le convoyeur d’eau taciturne, réussira-t-il à venger la mort de son frère ?
Pendant ce temps, 67-PO, le redoutable androïde de la Compagnie, rôde pour assurer l’hégémonie de ses employeurs.
Western post-apocalyptique féroce et lumineux, D’Eau et de Sang sonde les tréfonds d’âmes humaines qui ont bien plus à perdre qu’elles le croient.
J’ai eu un peu de mal à lire ce roman à cause des nombreux points de vue présents. Toutefois, lorsque j’ai compris comment ils pouvaient s’entrecroiser, mais surtout parce que j’avais l’impression de retrouver les « western spaghetti », j’ai plutôt bien apprécié cette lecture.
L’histoire :
Celle de personnes qui cherchent à survivre.
L’histoire d’une source et d’un robot meurtrier.
Une histoire à la porté écologique forte.
Les personnages :
Hedi est le chef d’un groupe de personnes vivant dans le désert et forant le sol pour trouver de l’eau. C’est un groupe pacifiste et bienveillant, mais Hedi a de plus en plus de mal à en tenir les rênes.
Baraka est également chef de bande, mais la sienne est tout sauf pacifique. À force d’attaquer tantôt la Compagnie, tantôt les Rédempteurs, il s’est construit une réputation qui fait peur à tous. Pourtant, cette brute borgne n’est rien d’autre qu’un idéaliste, lui aussi.
Abel est une jeune convoyeur d’eau qui ne jure que par Neptune, son camion-citerne, et la route la plus dangereuse du désert. Mais s’il continue de convoyer et de braver ainsi les dangers, c’est parce qu’il cherche le Crotal qui a tué son frère.
Eleanor est une survivante. Avec un mari malade et une fille encore adolescente, elle doit tout faire pour la survie de sa famille, quitte à se mettre en danger.
Amira est une jeune femme idéaliste, presque naïve. Pourtant, lorsqu’elle a une idée en tête, rien ne pourra l’en détourner.
67-PO est le robot de la Compagnie. Conçu pour servir les humains, il exécute les ordres aussi bien que ses cibles. Pas de sentiments, pas de remords, juste les ordres. En cela, il est lui aussi redoutable !
La plume de l’auteur :
Dans un récit au passé et à la troisième personne, Laurent Salipante plonge son lecteur dans un univers post-apocalyptique où l’eau est devenu le bien que l’on s’arrache. Il place son histoire dans un monde divisé en deux : au Nord, ceux qui vivent dans la civilisation et à priori loin du manque, au Sud, ceux qui luttent chaque jour pour leur survie. Encore une fois, cela n’est pas sans rappeler la division de notre propre monde. L’alternance des points de vue, ou plutôt le fait que l’on suive divers personnages, permet de rendre ce monde plus vaste, bien que tous aillent (pour leur plus grand malheur !) au même endroit… Enfin, ce western est tout autant à la sauce SF que spaghetti^^
Un récit post-apocalyptique qui fait réfléchir sur le monde d’aujourd’hui et sur celui de demain. De nombreux personnages aux caractères profonds.
L’histoire : 4/5 Les personnages : 4/5 L’écriture : 4/5 Mon appréciation : 3,5/5
Total : 15,5/20