Auteur : Stephen King
Éditeur : Le Livre de Poche
Nombre de pages : 732
Catégorie : Nouvelles
Prix : 8,10€
Pourquoi ce livre ?
Parce que j’aime bien l’auteur.
Parce qu’on me l’a prêté.
Printemps : l’histoire d’un prisonnier qui prépare l’évasion la plus extraordinaire depuis celle du comte de Monte-Cristo…
Été : un adolescent découvre le passé monstrueux d’un vieillard et joue avec lui une variante terrible du chat et de la souris…
Automne : quatre garçons turbulents s’aventurent dans les forêts du Maine, à la découverte de la vie, de la mort et des présages de leur destin…
Hiver : dans un club étrange, un médecin raconte l’histoire d’une femme décidée à accoucher quoi qu’il arrive…
Le grand Stephen King transcende l’horreur avec son style singulièrement entraînant, sa façon imagée de rendre le décor et les personnages, et ses intrigues haletantes, suspendues au bord du gouffre.
Différentes saisons : quatre joyaux de l’épouvante.
Je n’ai pas mis quatre saisons à lire cet ouvrages, mais presque !! De fait, moi qui ne lis certes pas très vite, j’aurais tout de même dû le finir en deux semaines au vu du nombre de pages et surtout de l’auteur. Eh bien que neni chers amis, j’ai presque mis un mois à le lire !!! Non pas que je n’aie pas aimé, mais ce n’est pas vraiment le genre de King dont j’ai l’habitude… Dans chacune des trois première nouvelles, j’ai eu l’impression d’être « roulée dans la farine », soit par la quatrième de couv’, soit par le titre. Seul le conte d’hiver m’a réellement plu en tant qu’histoire… sans doute parce que c’est la seule dans laquelle on retrouve une touche de fantastique^^
Les histoires :
Celle de détenus qui font ce qu’ils peuvent pour tenir.
L’histoire d’un jeune surdoué aux appétits macabres.
L’histoire de quatre garçons décidés à aller voir un cadavre.
Celle d’un médecin généraliste qui se retrouve à suivre une grossesse.
Les personnages :
Red est un vieil homme emprisonné à Shawshank. Dans la prison, il est l’homme qui peut tout vous fournir. C’est ainsi qu’il fait la connaissance d’Andy Dufresne, un codétenu propre sur lui, passionné de pierres et de livres, qui clame son innocence.
Todd est un excellent élève sur les bulletins duquel on ne voit presque que des A. Jusqu’au jour où il découvre le passé monstrueux de l’un de ses voisins. À partir de ce jour, il ira voir le vieil Allemand dès que possible, avide d’écouter son histoire. Un lien étrange va alors se tisser entre le vieillard et l’adolescent. Un lien basé sur la peur autant que la fascination qu’ils éprouvent l’un pour l’autre.
Gordon, Chris, Teddy et Vern sont quatre adolescents appartenant à un « club » dans une cabane perchée. Là, ils jouent, bisutent les nouveaux, parient un peu d’argent. Un jour, il vont toutefois quitter leur QG et affronter la forêt, à la recherche d’un cadavre dont l’un d’eux à entendu parler. En chemin, ils vont devoir affronter leurs peurs amis aussi se découvrir.
Enfin, le jeune docteur McCarron, qui a fait ses classes pendant la première Guerre Mondiale, va rencontrer une femme hors du commun, Jane Smith aka Sandra Stansfield. Celle-ci, bien que célibataire, est enceinte et compte bien mener sa grossesse à terme, si possible dans les meilleures conditions possibles. C’est une femme économe, intelligente et en avance sur son temps. Autant de qualité dont elle aura besoin pour affronter le regard des autres.
La plume de l’auteur :
Mis à part dans la seconde nouvelle, Stephen King a écrit ces nouvelles à la première personne du singulier, se mettant dans la peau du narrateur… Narrateur qui est comme un conteur qui s’adresserait à son lecteur. Pour ce qui est du temps de la narration, il est le même pour toutes les nouvelles : le passé.
Si chaque nouvelle est indépendante, il y a toujours un lien entre elles. Parfois infime, parfois plus important, et il est intéressant à chaque fois ! On remarque également des allusions aux autres œuvres de l’auteur, plus ou moins connues d’ailleurs.
Enfin, comme dans chacune de ses œuvres, Stephen King se plait à nous dépeindre la noirceur de l’être humain…
Quatre saisons, quatre nouvelles, mais une même vision de l’être humain. À lire ensemble ou séparément, que l’on soit fan de l’auteur ou pas (car très loin de l’étiquette qu’on lui a collée).
Les histoires : 3/5 Les personnages : 3/5 L’écriture : 3,5/5 Mon appréciation : 2,5/5
Total : 12/20