Kolderick – 1

 
 

Auteur : Christy Saubesty
 
Editeur : Rebelle
 
Nombre de pages : 272
 
Catégorie : Bit-Lit
 
Prix : 17€
Promo kindle : 0,99€
 
 
Pourquoi ce livre ?
Parce que cela faisait un moment que j’hésitais à l’acheter.
Parce qu’il était en promo.
 
En Australie, une unité de combattants vampires vit en plein désert, sur le domaine de Kolderick. Leur lutte ancestrale contre un groupement de fanatiques les a conduits à allier leurs forces avec d’autres créatures surnaturelles. Leur but : protéger l’humanité et sauver leur espèce.
 
Arrachée aux siens avant même sa naissance, Tayla, issue d’un métissage rare, est programmée pour anéantir les vampires jusqu’au dernier, mais ses origines la rattrapent.
 
Leur première confrontation va bouleverser toutes ses convictions remettant en cause le rôle qu’elle doit réellement jouer dans cette guerre.
 
 
Attention, l’extrait qui va suivre n’est pas tant représentatif du livre qu’il ne l’est de mon état d’esprit…
 
« Il esquissa un sourire qui anima furieusement l’élevage de papillons palpitant dans le ventre de la jeune femme. »
 
 
 
Honnêtement, je m’attendais à mieux. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai été quelque peu déçue par ma lecture. Trop de personnages auxquels, du coup, je n’ai pas vraiment pu m’attacher, ou alors seulement sur la fin. Trop de portes ouvertes qui ne sont pas refermées. Et surtout, ce n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais en lisant la quatrième de couverture…
Cependant, cet ouvrage a le mérite d’exister, d’avoir plu à d’autres qu’à moi puisque la saga continue. Alors je vais tacher d’en faire une critique le plus objectivement possible.
 
L’histoire :
Des vampires gentils, même s’ils boivent parfois à-même les veines.
Un groupuscule d’humains cherchant à éliminer les vampires pour des raisons obscures.
La place de la science dans le monde de la magie.
Des relations compliquées entre les personnages.
 
Les personnages :
Comme je l’ai dit, il y en a beaucoup… Trop. Voilà pourquoi je vais en citer pas mal, histoire de vous transmettre mon ressenti.
Tayla est donc « la fille du Dashi ». (Au passage, je devais être sur une autre planète en lisant ce livre car je n’ai toujours pas compris ce qu’était un Dashi hormis une sorte de mage.) Mais elle est aussi la fille d’une fey, race sur laquelle je n’ai pas assez d’éléments pour vous en parler. Elle ne fait son apparition que tard dans le roman (bien qu’elle soit là dès le début en tant qu’embryon dans le ventre de sa mère). Elle grandit et apprend très vite. Il émane d’elle à la fois force et fragilité.
Torek est son Dashi de père. Il est fou de rage et de tristesse d’avoir perdu da femme (et sa fille) lorsque la fey a été enlevée par Nougraa.
Nougraa, ou Zofia, est une scientifique qui, allez savoir pourquoi, a les vampires en horreur. Depuis des années, elle fabrique des hybrides. Grâce à la fey Elora, elle a pu fabriquer un hybride in utero en modifiant génétiquement l’enfant du Dashi.
Bragz, Hayden, Alligan, Zash, Kaël et bien d’autres sont des vampires. Les deux premiers sont frères, Bragz étant le chef du domaine de Kolderick. Le troisième est, selon moi, le plus intéressant mais hélas, ce tome ne nous dévoile que peu sa personnalité ; tout au plus sait-on qu’il a un passé sombre le plongeant dans un perpétuel mutisme. Zash est le vampire débridé par excellence. Et Kaël une jeune recrue parmi les sentinelles qui enfreint les lois de leur clan pour les beaux yeux d’une humaine.
Mia, tel est le nom de l’humaine pour laquelle a craqué Kaël.
Il y a ensuite Ephrem le mage, Gunhild la chamane, Yann Below le chef des humains chasseurs de vampires, Blade et Xahl qui sont des hybrides, le second faisant figure de père aux yeux de Tayla.
Et il y a ceux que je ne cite pas ou dont j’ai oublié les noms. D’ailleurs, il se peut que j’ai commis quelques erreur dans l’orthographe de ceux que j’ai cités.
 
La plume de l’auteur :
Bien que je n’aie pas accroché à son histoire, j’ai su apprécier l’écriture fluide de Christy Saubesty. Son roman qui commence à Adélaïde (moi je croyais que c’était une personne et je m’étonnais, à la fin du premier chapitre, qu’il n’ait pas été question d’une femme portant ce patronyme) se déroule en Australie. L’histoire est contée au passé et à la troisième personne, permettant une narration omnisciente.
 
 
 
De la Bit-Lit où on ne chasse pas les vampires parce qu’ils sont effrayants, terrifiants ou que sais-je… Plusieurs romances dans un même opus. Beaucoup trop de personnages. Et une quatrième de couverture qui, selon moi, ne correspond que trop peu au contenu du livre. Livre qui, pourtant, se lit fort bien.
 
 
 
L’histoire : 2,5/5     Les personnages : 2/5     L’écriture : 3,5/5     Mon appréciation : 2/5
 
Total : 10/20
 

 

 


Je vous invite à lire