Auteur : Jean-Luc Marcastel

Éditeur : Black Moon
Nombre de pages : 450
Catégories : Fantastique, SF & Young Adult

Prix Kindle : 7,99€
Pourquoi ce livre ?
Parce qu’on est en hiver, non ?
Parce qu’il me fallait un livre des éditions Black Moon pour le challenge mystère.
Parce que c’était le moins cher parmi ma sélection chez ce même éditeur.
2 035, 31º C en-dessous de 0. Depuis des années, le Crépuscule baigne Aurillac dans un ciel de sang. L’Hiver s’est installé, un hiver éternel qui dévore les terres et fige l’océan dans la banquise. La Malesève, cette armée de pins monstrueux, a mis à genoux la civilisation. Alors, devant la fin d’un monde, que reste-t-il d’autre que l’amour ? L’amour qui va pousser Johan à braver le froid et les pins pour retrouver sa bien-aimée, l’amour qui va pousser son frère, Théo, à lui ouvrir la voie, l’amour toujours qui incitera Khalid et la jolie Fanie à tout laisser derrière eux pour les suivre. L’amour est-il assez fort pour triompher de la Malesève et de ce qu’elle a fait des hommes ?
« La Malesève était là, dominant la crête, alignant en ordre de bataille les légions bavardes et immobiles de ses soldats, géants hirsutes aux milles aiguilles dressant dans le crépuscule mourant leurs sinistres silhouettes.
Elle attendait… Elle l’attendait. »
Je pensais que j’allais mettre presque tout le mois de novembre à avaler ces 450 pages… Eh bien non, j’ai mis moins de deux semaines ! C’est dire si ce livre m’a plu et, pourtant, je suis loin d’être une habituée des romans d’anticipation !!
L’histoire :
Celle d’un jeune homme aussi amoureux qu’inconscient qui décide de retrouver sa bien-aimée.
L’histoire d’une humanité en déroute.
Plus que tout, une histoire d’amour.
Les personnages :
Johan est un jeune homme différent. Depuis la mort de sa mère, il lui arrive parfois de s’effacer derrière une deuxième identité qu’il s’est créée : Corbeau. Un être froid et calculateur sur lequel glissent tous les sentiments, bons ou mauvais.
Théo, son frère, porte lui aussi un surnom non usurpé ; celui de Chevalier. Car, comme dans les contes, il vole au secours de tous et ne brise jamais une parole donnée. Voilà pourquoi, quand son cadet décide de rejoindre celle qu’il aime, il l’accompagne sans se poser de question.
Khalid, ami des deux frères, et Fanie, qu’ils voient comme leur petite sœur, ne pourront eux aussi rester de marbre face à l’élan qui les guide vers un ailleurs incertain.
La plume de l’auteur :
Des phrases longues, de nombreuses métaphores… Autant de preuves montrant le travail de Jean-Luc Marcastel dans l’élaboration de cette œuvre. Car, s’il est souvent peu aisé de se plonger dans des phrases qui n’en finissent plus, celles de l’auteur ne font que nous tirer un peu plus profondément dans son monde et dans ce dernier hiver…
Bien que décrivant un futur apocalyptique, ce roman est écrit au passé. Et, mis à part les premières et les dernières lignes, le récit est rédigé à la troisième personne, permettant au lecture de mieux suivre les aventures des quatre amis.
On notera également le fait qu’il n’y ait pas vraiment UN personnage principal. En effet, à de nombreuses reprises on se demande si c’est Johan… ou bien si c’est son frère.
Un roman futuriste qui vous emportera vers une ère glacière, carnassière… et pourtant très humaine.
L’histoire : 3/5     Les personnages : 4/5     L’écriture : 4/5     Mon appréciation : 4/5
Total : 15/20

Je vous invite à lire

2 thoughts on “Le dernier hiver

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