Auteur : C. Sizel
Éditeur : Plume Blanche
Nombre de pages : 317
Catégorie : Fantasy
Prix : 18€
Pourquoi ce livre ?
Pour le #tarotbookschallenge.
Parce qu’il m’avait été dédicacé.
Parce que j’échange avec l’autrice sur les réseaux.
La cité de Lyalès vit au rythme de la magie.
Elle alimente le quotidien de ses habitants pour les soins, la cuisine, les déplacements…
Nihile, Elisa est insensible à la magie.
Dans ce monde où ses perspectives d’avenir sont bien limitées, elle trouve le bonheur auprès de Nathanaël, un Maître décrypteur.
Cependant, la mort brutale de ce dernier plonge la jeune femme dans une profonde détresse car la voilà désormais réceptacle d’un démon millénaire qui rêve de détruire la ville et tous ses habitants.
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire car on est tout de suite plongé dans un monde de magie. J’ai donc eu quelques difficultés à appréhender ce monde, de même que les conflits politiques et familiaux que l’on y trouve. J’ai cependant trouvé l’histoire originale. Là où, la plupart du temps, c’est la science et/ou le steam qui palie(nt) les difficultés que peuvent rencontrer les hommes, ici, c’est la magie. Et ceux qui n’en sont pas dotés ont bien du mal à survivre dans cette société dominée par les sortilèges.
L’histoire :
Celle d’un démon enfermé dans un corps.
L’histoire d’une fille qui n’avait rien demandé.
Une histoire de magie et de complots.
Les personnages :
Elisabeth Hamèle, ou tout simplement Elisa, est insensible à la magie et donc ce qu’on appelle une nihile. N’ayant de ce fait que peu de perspective d’avenir, elle est propulsée apprentie d’un Maître décrypteur. C’est pour elle le seul moyen de faire de son handicap une force. Et de la force, Elisa n’en manque pas. C’est une jeune femme qui apprend vite et qui fera tout pour le bien de son prochain.
Adryan est un jeune comte que l’on dit à moitié fou, mais aussi l’un des plus puissants mages qui existe. Son côté fantasque lui permet d’ailleurs d’élaborer des théories ne dehors du cadre commun et donc d’innover en la matière.
Margaret est la domestique d’Adryan, mais pas que. Elle fait également office de garde du corps, voire d’espionne pour le compte de sa mère si besoin… car Adryan est un homme à surveiller de près !
La plume de l’autrice :
Dans un récit au passé et à la troisième personne, Charlotte Sizel plonge son lectorat dès les premières lignes dans un monde où la magie est reine et où les complots font rage. Tout, dans la cité de Lyalès inventée par l’autrice, n’est que manipulation, mensonge et rapport de forces.
Dans cette arène on ne peut plus inédite, où la magie a supplanté la science, la cuisine, le ménage… et toutes les tâches, l’autrice nous offre de la diversité et de l’action. Les sentiments (essentiellement familiaux) et les ressentiments entre les personnages viennent leur donner plus de profondeur et permettent que l’on s’y attache, voire que l’on s’identifie à eux.
Un roman fort en magie et en complots. Une belle diversité dans les personnages.
L’histoire : 4/5 Les personnages : 4,5/5 L’écriture : 3,5/5 Mon appréciation : 3/5
