Le joueur d’échecs
Auteur : Stefan Zweig
Éditeur : Fischer
Nombre de pages : 110
Catégorie : Nouvelle
Prix : 12,90€
Pourquoi ce livre ?
Parce que je peux le lire en VO.
Parce que je n’avais encore jamais lu ce classique.
Parce que j’ai dans l’idée de l’étudier avec mes élèves.
Qui est cet inconnu capable d’en remontrer au grand Czentovic, le champion mondial des échecs, véritable prodige aussi fruste qu’antipathique ? Peut-on croire, comme il l’affirme, qu’il n’a pas joué depuis plus de vingt ans ? Voilà un mystères que les passagers oisifs de ce paquebot de luxe aimerait bien percer.
Le narrateur y parviendra. Les circonstances dans lesquelles l’inconnu a acquis cette science sont terribles. Elles nous reportent aux expérimentations nazies sur les effets de l’isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, entre deux interrogatoires, le cerveau humain parvient à déployer ses facultés les plus étranges.
Une fable inquiétante, fantastique, qui, comme le dit le personnage avec une ironie douloureuse, “pourrait servir d’illustration à la charmante époque que nous vivons”.
Le narrateur y parviendra. Les circonstances dans lesquelles l’inconnu a acquis cette science sont terribles. Elles nous reportent aux expérimentations nazies sur les effets de l’isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, entre deux interrogatoires, le cerveau humain parvient à déployer ses facultés les plus étranges.
Une fable inquiétante, fantastique, qui, comme le dit le personnage avec une ironie douloureuse, “pourrait servir d’illustration à la charmante époque que nous vivons”.
J’ai lu la nouvelle d’une seule traite, ne sachant pas vraiment où elle j’allais. De fait, j’avais vaguement entendu parler d’un homme qui aurait appris à jouer aux échecs dans un camp de concentration… Or, il se trouve que le début ne laisse rien présager de tout cela ! J’ai donc été ravie de réellement découvrir cette œuvre dont j’avais tant entendu parler. Et, bien que je ne connaisse rien aux échecs, je me suis surprise à suivre les parties comme le faisaient les personnages de l’histoire. Toutefois, il est évident que ce n’est pas spécialement mon genre de prédilection (je dis ça pour expliquer la note de “mon appréciation” un peu plus bas).
L’histoire :
Celle d’un homme qui veut absolument entrer en contact avec le N°1 mondial.
L’histoire d’un homme qui sombre dans la folie.
Une histoire d’échecs…
Celle d’un homme qui veut absolument entrer en contact avec le N°1 mondial.
L’histoire d’un homme qui sombre dans la folie.
Une histoire d’échecs…
Les personnages :
Mirko Czentovic est le champion mondial des échecs. Et pourtant, il est bien loin des clichés que l’on peut avoir sur ces génies (intelligents, cultivés etc.). Au contraire, Czentovic est incapable d’écrire correctement ou même de parler à l’aide de phrase grammaticalement justes. Voilà pourquoi, il ne parle presque pas. Mais dès qu’il se retrouve face à un jeu d’échec, son génie peut alors s’exprimer. Et cette position de génie va vite lui monter à la tête. Il n’a alors plus qu’une idée : faire du profit grâce à son don.
Dr. B. est complètement différent. Contrairement à Czentovic qui a appris les échecs en regardant les autres jouer, Dr. B. s’est instruit grâce à un livre qu’il a volé alors qu’il attendait pour subir un nouvel interrogatoire mené par la Gestapo. Dès lors, ce petit livre contenant le protocole de nombreuses grandes parties est devenu son salut… avant de se transformer en terrible dépendance.
Mirko Czentovic est le champion mondial des échecs. Et pourtant, il est bien loin des clichés que l’on peut avoir sur ces génies (intelligents, cultivés etc.). Au contraire, Czentovic est incapable d’écrire correctement ou même de parler à l’aide de phrase grammaticalement justes. Voilà pourquoi, il ne parle presque pas. Mais dès qu’il se retrouve face à un jeu d’échec, son génie peut alors s’exprimer. Et cette position de génie va vite lui monter à la tête. Il n’a alors plus qu’une idée : faire du profit grâce à son don.
Dr. B. est complètement différent. Contrairement à Czentovic qui a appris les échecs en regardant les autres jouer, Dr. B. s’est instruit grâce à un livre qu’il a volé alors qu’il attendait pour subir un nouvel interrogatoire mené par la Gestapo. Dès lors, ce petit livre contenant le protocole de nombreuses grandes parties est devenu son salut… avant de se transformer en terrible dépendance.
La plume de l’auteur :
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Stefan Zweig savait y faire niveau suspense ! Je ne parle pas de suspense version thriller, bien sûr, mais de cette faculté à vous faire languir, à vous donner envie de tourner les pages pour savoir comment “tout ça” va finir. Et ce, ici, grâce à deux plus ou moins longs flash-back qui vous déracinent de l’histoire originelle pour vous emporter dans les méandres du passer des deux personnages principaux. Le lecteur n’a alors de cesse de vouloir “revenir à l’histoire” tout en se demandant où l’auteur veut en venir, quel est le passé de tel ou tel personnage.
Le récit se fait à la première personne, via un narrateur qui est loin d’être le personnage principal de cette histoire contée au passé.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Stefan Zweig savait y faire niveau suspense ! Je ne parle pas de suspense version thriller, bien sûr, mais de cette faculté à vous faire languir, à vous donner envie de tourner les pages pour savoir comment “tout ça” va finir. Et ce, ici, grâce à deux plus ou moins longs flash-back qui vous déracinent de l’histoire originelle pour vous emporter dans les méandres du passer des deux personnages principaux. Le lecteur n’a alors de cesse de vouloir “revenir à l’histoire” tout en se demandant où l’auteur veut en venir, quel est le passé de tel ou tel personnage.
Le récit se fait à la première personne, via un narrateur qui est loin d’être le personnage principal de cette histoire contée au passé.
Un classique de la littérature “allemande”. Haletant et dérangeant.
L’histoire : 3,5/5 Les personnages : 4/5 L’écriture : 4/5 Mon appréciation : 3,5/5
Total : 15/20