Éditeur : Petit Caveau
Nombre de pages : 224
Catégories : Bit-Lit & Historique
Prix : 14,90€
Pourquoi ce livre ?
Parce que c’est un SP.
Parce que j’aime les sirènes et les contes.
Venise, XIXème siècle, dans les profondeurs de la lagune, les sirènes veillent sur la ville.
Clio, jeune fiancée de la mer, se désespère de sa malédiction qui la condamne à boire du sang pour survivre. Au cours de ses pérégrinations dans les salons de la Sérénissime, elle rencontre Hans Andersen, un conteur danois à la mode de passage en Italie. Il est jeune et talentueux, mais il en sait un peu trop sur les sirènes… d’autant plus que les vampires semblent également décidés à prendre possession de la ville…
J’ai passé un bon moment de lecture en compagnie de Clio et de ses compagnons. On découvre ici une version à la fois inédite et proche du mythe ancien de la sirène. Pour plus de réalité, l’Histoire se mêle au récit. Mon seul regret est de n’avoir pas pu savourer pleinement ma lecture car je ne me souviens pas de tout. Peut-être est-ce dû au fait que je participe en même temps au NaNoWriMo ?
L’histoire :
Celle d’une sirène maudite.
L’histoire d’une rencontre qui va changer bien des choses.
Une histoire de guerre de clans.
Les personnages :
Clio est une fiancée. C’est une sirène qui n’a pas encore été mariée à la mer et qui, de ce fait, est maudite. Pour survivre, elle doit boire du sang. Mais ce n’est pas tout : elle n’a pas encore découvert son don (toute sirène mariée en a un) et ne vois pas parfaitement sous l’eau. C’est une femme d’apparence jeune, érudite, qui aime à critiquer ses lecture et fréquente les salons littéraires.
Mila est une sirène à part entière puisque mariée à la mer. Son don, c’est sa voix. Tout comme Clio, elle aime les salons et en organise même chez elle. Elle est l’amie de Clio et veut l’aider à devenir une sirène accomplie.
Hans Christian Andersen n’est autre que le conteur danois. En voyage en Italie, et plus précisément à Venise, il en profite pour rencontrer Clio qui a fait une critique acerbe de l’une de ses oeuvres. Au moment du roman, s’il est fasciné par les sirènes et toutes les créatures surnaturelles, il n’a pas encore écrit “La Petite Sirène” (mais cela ne saurait tarder…).
La plume de l’autrice :
Dans un récit au présent et à la première personne, Floralie Resa conte l’histoire des sirènes à sa manière. Elle place les fille de l’eau dans la cité de l’eau : Venise. Et c’est très bien trouvé ! Non seulement parce qu’on comprend qu’elles puissent y avoir élu domicile, mais aussi parce que l’autrice mêle son récit à l’Histoire de la ville. La part historique de ce roman le rend d’autant plus crédible.
Pour ce qui est des personnages, Floralie Resa les introduit presque un a un, sans artifice, de façon à ce que l’on fasse leur connaissance. Cela facilite la compréhension de cette intrigue qui recèle quelques complots…
Un roman ancré dans l’Histoire. Une visite sub- et sous-marine de Venise. Une revisite inédite du mythe de la sirène, et pourtant pas si éloigné de celui d’Homère…
L’histoire : 4/5 Les personnages : 4/5 L’écriture : 3,5/5 Mon appréciation : 3,5/5
Total : 15/20