Auteur : Alexandra Fischer

Éditeur : Drachenmond Verlag
Langue : allemand
Nombre de pages : 520
Catégorie : Historique
Prix Kindle : 6,99€
Pourquoi ce livre ?
Pour lire un livre en allemand.
Parce que cela narrait l’histoire d’une pirate femme.
À cause d’une story vue sur Insta (oui, je suis faible^^).

Traduction :
« Je n’épouserai jamais un homme qui me commandera » lui rétorqua violemment Jacquotte. « Pas plus que je n’en épouserai un que je devrai diriger. »
La Española, 1656 : Le visage des îles indiennes de l’ouest commence à changer. Autrefois dominées par l’Espagne, les puissances des différentes nations marines telles que l’Angleterre, la France et la Hollande se les disputent.
C’est dans le monde des boucaniers que grandit Jacquotte Delahaye. Un monde d’hommes constate-t-elle rapidement, régit par la Fraternité de la Côte qui vit selon ses propres règles et dans laquelle les femmes ne sont pas admises. Par fierté, elle relève les défis de cette ère incertaine dans laquelle on ne peut vivre pour soi que si l’on est un homme.
Parviendra-t-elle à intégrer la Fraternité pour suivre son propre chemin ?
Un roman historique à propos d’une des rares femmes pirates qui a survécu à ces temps difficiles.

Si j’ai mis 4 mois pour lire ce roman, je suppose que ce n’est pas pour rien… Certes, il était en VO allemande, mais ce n’est pas tant cela que son côté historique et réaliste qui m’a empêchée de m’imprégner de l’histoire. C’est dommage car elle a un véritable potentiel et est une excellente mine d’information concernant le monde de la piraterie !
L’histoire :
Celle d’une des rares femmes pirates.
L’histoire de la piraterie dans les caraïbes (mais sans Jack Sparrow…)
Une histoire d’acceptations.
Les personnages :
Jacquotte Delahaye est une jeune femme fière qui a toujours rêvé de devenir pirate. Sauf qu’il s’agit d’un monde d’homme dans lequel les femmes ne sont tolérées que pour vendre leur corps… un destin dont Jacquotte ne veut pas ! Elle mettra donc tout en œuvre pour parvenir à ses fins. Quitte à se travestir ou à se faire passer pour morte.
Tête-de-Mort est un capitaine pirate reconnu, mais surtout craint. D’une part à cause de sa force et de celle de l’équipage qui le suit, mais surtout pour sa tête semblable à un crâne… C’est à son bord que Jacquotte, travestie en jeune homme, fera ses premiers pas en tant que pirate.
Pierre Hantot est un pirate, mais aussi un ancien ami de Jacquotte. Ils ont grandi ensemble jusqu’à ce que ce dernier pzrte pour rejoindre la Fraternité. Pour ce faire, il masque lui aussi ses origines puisque les métisses ne sont pas plus acceptés que les femmes…
Bigfort est un autre pirate. Dès le début, il vois Jacquotte comme une proie potentielle à mettre dans son lit. Le genre de femme qu’il aime dompter.
Quant à L’Olonnais, il s’agit du plus cruel des pirates. Capitaine cannibale, il prend plaisir à torturer et même goûter ses victimes.
La plume de l’autrice :
Dans un récit au passé et à la troisième personne, Alexandra Fischer nous propose ici une fresque historique sur le monde de la flibusterie. On y suit bien sûr l’héroïne, mais pas seulement. De nombreux passages s’attachent à relater les aventures de ses contemporains et ce, sur de nombreuses années.
Ce roman met en lumière l’inégalité entre les êtres : hommes / femmes, natifs / colons… On y trouve donc une grande inclusivité, y compris dans les relations homosexuelles que peuvent avoir certains personnages.
En ce qui concerne la langue, ce roman s’adresse à ceux qui ont un très bon niveau d’allemand et des connaissances minimales en piraterie.

Un roman historique de piraterie très réaliste et féministe. Une VO pas forcément abordable par tous.

L’histoire : 3,5/5     Les personnages : 4/5     L’écriture : 3,5/5     Mon appréciation : 3/5
Total : 14/20

Je vous invite à lire