L’Épée de Vérité – T10
Auteur : Terry Goddkind
Éditeur : Bragelonne
Nombre de pages : 758
Catégorie : Fantasy
Prix : 25€
Pourquoi ce livre ?
Parce que j’avais envie de Fantasy.
Parce j’apprécie cette saga.
Parce que c’était un cadeau de Noël^^
Kahlan, amnésique, est la femme la plus dangereuse de l’univers. Pour ceux qui l’ont oubliée, la fin du monde a déjà commencé… Seul contre tous, Richard garde en mémoire celle qu’il aime. Car si Kahlan découvre la vérité, elle deviendra l’alliée des forces démoniaques qu’elle a passé sa vie à combattre. Pour survivre dans un monde de trahisons et de manipulations, l’Inquisitrice doit absolument savoir pourquoi elle est au centre du conflit qui oppose deux civilisations, deux philosophies et… deux hommes si différents.
Si j’ai bien aimé me replonger dans les aventures de Richard et Kahlan, j’ai trouvé à ce tome pas mal de longueurs. Il ne semble en effet n’être qu’un pont entre deux autres tomes… Paradoxalement, il est porteur de nombreuses réflexions que l’on peut avoir sur la vie en général.
L’histoire :
Celle d’une bataille finale qui se prépare.
L’histoire d’une femme dont presque personne ne se souvient.
Une histoire de guerre, d’amour… et de vie.
Les personnages :
Richard Rahl est le seigneur de D’Hara, mais également le Sourcier de Vérité, et le fait qu’on lui ait volé son Épée de Vérité ne change pas ce dernier point. Il est l’unique sorcier de guerre naît depuis 3000 ans… mais il n’a aucune maîtrise de ses pouvoirs. En revanche, il est d’une logique et d’une réflexion implacable. En dehors des Sœurs de l’Obscurité qui ont jeté le sort d’oubli sur son épouse, le Sourcier semble le seul capable de se souvenir de la Mère Inquisitrice.
Kahlan Amnell est la Mère Inquisitrice et l’épouse du seigneur Rahl… du moins elle l’était avant de perdre la mémoire. Prisonnière de trois Sœurs de l’Obscurité, elle subit mille sévices pour les servir. De fait, si elle est d’une importance capitale pour le sort du monde, elle n’en a pas la moindre idée et ne doit en aucun cas le savoir.
Zedd est le Premier Sorcier mais aussi le grand-père de Richard. C’est un vieil homme un peu excentrique mais doué d’un savoir qui semble infini.
Nicci est une Soeur de l’Obscurité qui a rejoint la cause de Richard. Anciennement appelée la Maîtresse de la Mort, le seigneur Rahl a su l’allier à son camp en lui montrant le sens de la vie… et plus simplement en devenant son ami. Comme les Soeurs de l’Obscurité, et comme Richard en tant que sorcier de guerre, Nicci possède les deux facettes de la magie : l’Additive liée à la Lumière du Créateur et la Soustractive liée au Gardien du royaume des morts.
La plume de l’auteur :
Dans un récit au passé et à la troisième personne, Terry Goodkind nous invite à suivre les aventures de ses différents personnages : tantôt avec Richard, tantôt avec Kahlan… tantôt avec d’autres encore. L’auteur a l’art de lier tous ses tomes de manière inextricable, ce qui donne l’impression qu’il a écrit sa saga (en 15 tomes !) d’une seule traite. Tout se tient magnifiquement et des rappels sont faits au tomes précédents.
Ce tome-ci est moins porté sur l’action que sur la réflexion. Ici, ses héros cherchent des solutions pour vaincre l’empereur ennemi, Jagang. La lecture n’en reste pas moins fluide et l’alternance des points de vue fait que l’on ne voit pas les pages défiler.
Un tome de passage qui renforce le lien entre les précédents et aborde de nombreux sujets de réflexion.
L’histoire : 3/5 Les personnages : 4,5/5 L’écriture : 4/5 Mon appréciation : 3,5/5
