Auteur : Marianne Stern
Éditeur : Chat Noir
Nombre de pages : 387
Catégorie : Steampunk
Prix : 19,90€
Pourquoi ce livre ?
Parce que j’avais beaucoup aimé le « premier tome » du Monde Mécanique (Smog of Germania).
Parce qu’il m’a été dédicacé à Livre Paris.
Parce que je cherchais un livre avec des Indiens…
1916, Surat, Raj britannique
Le gouverneur Lord Nelson mène depuis cinq ans les affaires de la British East India d’une main de maître, quand il reçoit une nuit la visite du capitaine Clive. La Couronne britannique est à la recherche d’une vieille connaissance du gouverneur, un Allemand du nom de Herr Maxwell, et Clive pense que Nelson possède des informations susceptibles de le trouver.
Dès lors, Surat se change en nid d’intrigues. Très vite, il apparaît que les Anglais ne sont pas les seuls sur les traces de l’Allemand : la tyrannique duchesse Elzebeth, ainsi que ce séduisant Français sont eux-aussi derrière lui. Nelson se croyait en-dehors de ces histoires, jusqu’au jour où Maxwell en personne le contacte, pour lui demander de l’aide.
Entre complots, aérostats, orfèvrerie et gros diamants, la petite existence tranquille de Lord Nelson s’apprête à être complètement bouleversée…
J’avoue avoir eu énormément de mal à rentrer dans l’histoire. Il faut dire que je ne suis pas fan des intrigues et autres complots et que, au début, j’avais du mal à suivre. Mais grâce à l’écriture fluide de l’auteur, j’ai continué… avec raison ! Car passé un certain cap, j’ai été presque incapable de lâcher le bouquin !
L’histoire :
Celle d’une chasse à l’homme.
Une histoire d’espionnage.
Des histoires d’amour et de passion.
Les personnages :
Lord Archibald Nelson est un gouverneur exemplaire. Il mène d’une main de maître la mission que lui a confié la Couronne, à savoir faire fleurir la British East India. On ne saurait donc, pour cette raison, lui reprocher ses nombreuses amourettes…
Le capitaine Clive et la duchesse Elzebeth forment un duo mortel. L’un comme l’autre sont passés maître dans l’art de traquer et de tuer leurs proies. La duchesse, plus particulièrement, est non seulement une espionne tyrannique, mais aussi vicieuse, perverse et sans pitié.
Elle a pour élève un jeune et séduisant Français, Charles de Bellecourt, qui pourrait bien se révéler être davantage un ennemi de taille qu’un simple élève… Et le dandy semble apprécier de mettre les nerfs de la duchesse en pelote !
Quant à Herr Maxwell, cet énigmatique orfèvre allemand, on ne le voit pas beaucoup dans cet opus. Pourtant, son ombre plane au-dessus de chaque page. Car enfin, c’est lui que l’on recherche, c’est lui qui est la cause de bien des tourments et qui fait chavirer bien des cœurs…
La plume de l’auteur :
Au risque de me répéter, l’écriture de Marianne Stern est des plus fluide et se lit sans mal (oui, j’insiste !). Page après page, elle distille ses intrigues et on ne voit rien venir. L’histoire nous surprend chaque fois un peu plus, et c’est tant mieux !
Le récit se déroule sur moins d’une année (1916) et nous est conté au présent et à la troisième personne. Nous suivons tantôt les aventures d’un personnages, tantôt celles d’un autre. Mais toujours, ces aventures se rejoignent… jusqu’au bouquet final.
Des personnages hauts en couleurs… ou bien très noirs, à vous de voir. Un roman qui plaira si vous êtes amateurs d’intrigues, de complots… et de zeppelins !
L’histoire : 4/5 Les personnages : 5/5 L’écriture : 4/5 Mon appréciation : 4/5
Total : 17/20