Auteur : Nina Gorlier
Éditeur : Magic Mirror
Nombre de pages : 337
Catégorie : Fantasy
Prix : 18€
Pourquoi ce livre ?
Parce que le conte de la Belle et la Bête est mon préféré.
Parce que cette histoire me faisait terriblement envie.
Parce que la couverture aussi me faisait horriblement envie.
Parce que Magic Mirror proposait un MP avec (oui, je suis faible^^).
“La Bête est insaisissable. Elle se glisse dans les sous-bois quand elle tombe silencieusement la nuit. Elle rampe, rugit d’une rage sourde, prête à ravager les alentours de sa fureur meurtrière. Et nul ne la rencontre sans en mourir.
La bête n’a pas d’ombre. Elle ne laisse aucune trace après son passage, si ce n’est que le corps massacré de sa pauvre victime. Dans la pâle lumière du soir, sa fourrure se marie à l’absence de couleurs.”
Depuis qu’elle a décimé sa famille, Sybil n’a qu’une obsession : tuer la Bête et trouver enfin la quiétude dans la vengeance. Moins coquette que ses sœurs, moins prompte à se marier que les autres filles de son âge, la belle, éprise de liberté, préfère s’exercer aux arts de la chasse et manie l’arbalète avec courage.
Retenue au village par l’amour qu’elle porte à son père défaillant, elle finit par répondre à l’appel obsédant de la forêt le jour où la Bête frappe de nouveau.
Sait-elle qu’elle vient de poser le pied au cœur d’un labyrinthe inextricable fait de roses dorées, de contes oubliés et d’illusions démentes ?
Les rêves et les cauchemars, les histoires et les réalités se mélangent dans ce bois perdu où les reines mangent les cœurs des jeunes filles et où les princes cachent des monstres…
Si j’avais pu, j’aurais lu ce livre d’une traite ! Donc oui, il m’a beaucoup plu !! Non seulement parce qu’il réécrit mon conte favori, non seulement parce qu’il le fait bien, mais aussi parce qu’il ne fait pas que cela ! Car Nina Gorlier ne se contente pas seulement de réinventer la Belle et la Bête, elle réécrit plusieurs contes, nous embarquant dans ses rêves et dans nos souvenirs d’enfants.
L’histoire :
Celle d’une Bête meurtrière.
L’histoire d’une forêt mystérieuse.
Une histoire de traque.
Les personnages :
Sybil Lockart est la benjamine de la famille. Ses trois frères aînés sont partis pour l’armée les laissant, ses sœurs, elle et leur père déclinant, dans une situation financière effroyable. Face à ses aînées, Sybil a l’impression d’être la seule à se soucier de leur père. Pourtant, elle se sent tiraillée entre son amour pour lui et le désir de partir combattre la Bête qui lui a arraché sa mère. C’est d’ailleurs ce qu’elle finira par faire. Elle ne pourra alors compter que sur son courage et ses convictions pour mener sa quête.
Rose est une jeune fille que Sybil rencontre dans la forêt durant sa quête. Elle a perdu la mémoire, ne se souvenant même pas de son propre nom, et semble errer dans cette forêt depuis près d’un siècle. Mais sa rencontre avec Sybil va faire remonter des souvenirs et la jeune fille va décider d’aider la chasseresse.
La plume de l’auteur :
Ce récit est divisé en quatre parties, chacune découpées en quatre chapitres. Et chaque partie commence par une sorte de prologue qui semble parler d’une autre histoire…
Cette revisite de conte est écrite au passé, à la troisième personne, et nous permet de suivre les aventures de Sybil, mais aussi celle d’une mystérieux Prince. Quant aux passages au présent, ils traduisent les rêves de l’héroïne. De cette façon, rêve et réalité se mêlent a mon sens parfaitement puisqu’on a davantage tendance à conter ses rêves au passé…
Enfin, Nina Gorlier centre son histoire dans la forêt et y développe de nombreux contes. Comme si ce Bois Perdu était le berceau des contes de fées !
Une revisite de conte qui en cache de nombreuses autres. Une histoire féérique qui fait appel aux rêves et à l’enfance.
L’histoire : 5/5 Les personnages : 5/5 L’écriture : 4,5/5 Mon avis : 5/5
Total : 19,5/20