PRAËRIE – 1
Éditeur : Scrinéo
Nombre de pages : 446
Catégorie : SF
Prix : 16,90€
Pourquoi ce livre ?
Pour le Cold Winter Challenge.
Parce que c’était une relique de ma PAL.
Parce qu’il m’avait été dédicacé.
En 1994, un centre de recherche et un village entier disparaissent mystérieusement dans une petite vallée du sud de la France, sans laisser de traces…
Vingt ans plus tard, le lieutenant Vincent Marty est envoyé sur les lieux dans le plus grand secret. Objectif : récupérer les travaux de ce laboratoire perdu… des travaux portant sur la miniaturisation.
Plus facile à dire qu’à faire, quand on vous réduit à la taille d’une fourmi et que vous disposez de seize heures pour vous frayer un chemin dans la plus impitoyable des jungles, hantée par des créatures cauchemardesques plus terrifiantes, voraces, rapides et meurtrières les unes que les autres… les insectes.
Là, au milieu d’un peuple d’humains microscopiques, Vincent découvrira un univers plus incroyable encore qu’un monde de fantasy. Une société violente, impitoyable, calquée sur le modèle du règne animal et des êtres déracinés qui trouveront avec lui le chemin de leur humanité.
Praërie – Les vrais monstres sont sous nos pieds…
J’ai eu un peu de mal à m’immerger dans ce monde miniature. Je n’avais de cesse de me dire que l’auteur se donnait des airs de Bernard Werber, sans lui arriver à la cheville. Et puis est venu le déclic. Celui qui m’a fait apprécier ma lecture, au point de ne plus pouvoir lâcher ce roman. Car si l’idée des insectes et d’un éventuel contact avec les humains est communes aux deux auteurs, chacun a sa manière bien à lui de le raconter, d’en faire une histoire des plus crédibles… et addictives !
L’histoire :
Celle d’un laboratoire disparu.
L’histoire d’un monde miniature.
Une histoire de survie.
Les personnages :
Vincent Marty est un lieutenant envoyé en mission pour récupérer les dossier de son père dans un laboratoire disparu… Pour parvenir à retrouver le fameux labo, Vincent est rétréci à la taille d’un insecte et devra les combattre pour survivre. Mais il va aussi revoir combattre quelques Sinks, ce peuple d’humains miniatures.
Lo’Hiss est un Sink de Traqueviande, un chasseur donc. Élevé dans la tradition et la religion Sink, le jeune homme n’en a pas moins un esprit critique qu’il doit à son maître, le célèbre chasseur Pyr.
Lauran est lui aussi un Sink de Traqueviande. Tout comme Lo’Hiss, il figure parmi les chasseurs les plus prometteurs de sa génération.
La plume de l’auteur :
Dans un récit au passé et à la troisième personne, Jean-Luc Marcastel plonge ses lecteurs dans un autre monde… qui pourtant est aussi le nôtre. Il crée un peuple de micro-humains qui dois lutter quotidiennement pour sa survie face à ces monstres que sont pour eux les insectes. Leur civilisation violente et leur religion implacable n’est pas sans rappeler quelques patriarcats d’un autre temps… Tout cela, le lecteur le découvre d’une part à travers les yeux de Vincent, propulsé dans un monde inconnu, mais aussi à travers ceux de Lo’Hiss, pour qui tout cela est on ne peut plus normal.
Un roman qui mêle inédit et déjà vu (pour moi en tout cas). Une lecture qui peut cependant devenir addictive et dont je lirai la suite !
L’histoire : 3,5/5 Les personnages : 4/5 L’écriture : 4/5 Mon appréciation : 3,5/5
Total : 15/20